(Agence Ecofin) – En préparation depuis avril dernier, le fonds Amethis III ciblant des entreprises africaines de taille moyenne a été lancé et a même réalisé une première levée de fonds. Le nouveau véhicule ambitionne de lever 450 millions d’euros, lors de sa clôture finale, fin juin 2024.

Amethis, gestionnaire de fonds d’investissement axé sur le continent africain, a annoncé lundi 10 juillet, le premier closing à 140 millions d’euros (154,3 millions $), de son troisième fonds panafricain, Amethis III.

Ce fonds d’investissement basé au Luxembourg investira entre 25 et 40 millions d’euros, pour acquérir des positions minoritaires comme majoritaires, dans une dizaine d’entreprises de taille moyenne, situées dans les économies les plus diversifiées du continent africain. Le fonds se concentrera sur des secteurs de croissance tels que les soins de santé, la manufacture, les services aux entreprises, les services financiers et les services liés à l’énergie et à l’infrastructure.

Amethis III succède à Amethis Fund II, qui date de 2018 et qui a attiré plus de 70 investisseurs en Afrique et en Europe, lors de son closing final en juin 2019, et à Amethis Fund I, qui date de 2012 et dont les engagements totaux s’élèvent à 275 millions d’euros. Pour ce premier closing, Amethis a été soutenu par la Société financière internationale (SFI), l’Agence suédoise de financement du développement (Swedfund), ainsi que des family offices et institutions privées. Le capital apporté par chacun de ces investisseurs n’a pas été précisé.

Le closing final d’Amethis III est annoncé pour la fin du second trimestre 2024, avec une taille cible de 450 millions d’euros.

Ce nouveau fonds s’appuiera sur plus de 10 ans d’expérience d’Amethis dans le capital-développement d’entreprises africaines de taille moyenne. Le gestionnaire qui comptabilise plus d’une trentaine d’investissements réalisés à ce jour dispose de 1 milliard d’euros d’actifs sous gestion. Précisons qu’en avril dernier, l’agence Ecofin annonçait déjà le lancement prochain d’Amethis III, avec le concours de la SFI. A cette période l’institution membre du groupe de la Banque mondiale tablait sur un investissement en fonds propres de l’ordre de 40 millions d’euros.

Chamberline Moko