les investisseurs perçoivent moins de risques sur les obligations camerounaises, mais…

(Agence Ecofin) – Les investisseurs de la Cemac ont une perception plus positive du risque sur les obligations du Cameroun, avec des rendements inférieurs à ceux du Gabon et du Congo. Le pays pourrait toutefois rencontrer des difficultés pour mobiliser des devises à faible coût et aura besoin du marché local des capitaux.

Les investisseurs qui s’intéressent aux obligations émises par les gouvernements de la zone Cemac (Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale) semblent avoir une perception plus modérée du risque associé au Cameroun, d’après les courbes des rendements publiées par la Banque centrale de la sous-région (BEAC).

Selon des données consultées par l’Agence Ecofin en mai 2023, les rendements sur les obligations, qui combinent la valeur de l’obligation sur le marché et son taux d’intérêt initial, étaient de 4,95% pour les obligations remboursables sur une période de trois mois, contre 5,72% pour le Gabon et 6,26% pour la République du Congo. Pour les obligations remboursables sur une période de 8 à 10 ans, les rendements exigés des investisseurs se resserrent autour d’une moyenne de 6%, comparativement à 9,5% pour les deux autres pays.

Cependant, malgré cette performance solide du Cameroun au sein de la Cemac, il existe encore des possibilités d’amélioration pour la première économie de la sous-région. En comparant l’évolution actuelle de la courbe des taux à celle de juin 2022, on constate une détérioration de la confiance des investisseurs dans les titres publics émis par le pays, avec des échéances allant de 3 mois à 3 ans. À cette époque, les rendements attendus oscillaient autour d’une moyenne de 3%. En revanche, les investisseurs semblent être plus confiants quant aux perspectives à long terme.

La confiance des investisseurs peut s’expliquer par une récente note de Moody’s sur le pays et la tendance observée dans la correction du budget de 2023. Bien que le pays soit confronté à un risque de creusement de son déficit public, en raison de la baisse des cours mondiaux du pétrole (représentant 40% des exportations), sa structure économique plus diversifiée renforce la résilience de son économie face à d’importants chocs.

De plus, le gouvernement a augmenté de manière significative la part des ressources allouées au remboursement de sa dette en modifiant son budget. L’évolution de la courbe des rendements du Cameroun doit être suivie de près, notamment pour les obligations à court et moyen terme. Sur le plan international, les retards de paiement de la dette envers la Société islamique internationale de financement du commerce (ITFC) et la France ont été résorbés. Toutefois, le pays pourrait avoir des difficultés à mobiliser des ressources en devises à moindre coût et aura besoin de l’appui des investisseurs locaux.

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by : Agence Ecofin

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