Airtel sous le coup d’une amende de 27 000 $ pour chaque quinzaine de retard dans l’ouverture de 20 % de son capital

(Agence Ecofin) – Au cours d’un point de presse organisé le 8 octobre 2019, Godfrey Itaye (photo), le directeur général de l’Autorité de régulation des communications du Malawi (MACRA), a révélé que l’opérateur de téléphonie mobile Airtel fait actuellement l’objet d’une sanction financière pour son retard dans l’ouverture de son capital à des investisseurs locaux. L’amende s’élève à 20 millions kwacha (27 238 USD) par quinzaine de retard depuis novembre 2018. 

C’est depuis 2016 qu’Airtel doit se conformer à l’exigence réglementaire relative à l’ouverture de capital. Elle est devenue applicable après l’entrée en vigueur de la loi de 2016 sur les communications et le règlement sur les licences de télécommunications et de radiodiffusion qui stipulent que les fournisseurs de services de communications électroniques sont tenus d’accepter une participation locale minimale de 20 %. 

En 2014, lors du renouvellement de sa licence de télécommunications, cette mesure ne semblait pas du tout contrarier Airtel qui s’était d’ailleurs engagé à l’appliquer. Mais rien n’a suivi. 

Après novembre 2018, date limite fixée à Airtel par la MACRA pour se mettre en règle, une amende de 500 millions de kwacha (680 967 USD) avait d’abord été servie à la société télécom. Additionnés aux quinzaines de retard accumulés jusqu’en juillet 2019, c’est un total de 820 millions de Kwacha (1 116 786 USD) que devait Airtel au Trésor public. La somme a déjà été réglée mais les amendes de quinzaine continuent à s’accumuler.

Lire aussi :

04/10/2018 – Malawi: Airtel risque une suspension de licence pour violation de loi relative à l’identification des abonnés

window.fbAsyncInit = function() {
FB.init({version: ‘v2.3’,appId: ‘103459506425194’, status: false, cookie: true, xfbml: true});
FB.Event.subscribe(‘comment.create’, jfbc.social.facebook.comment.create);
FB.Event.subscribe(‘comment.remove’, jfbc.social.facebook.comment.remove);
FB.Event.subscribe(‘edge.create’, jfbc.social.facebook.like.create);
FB.Event.subscribe(‘edge.remove’, jfbc.social.facebook.like.remove);
};
(function(d, s, id){
var js, fjs = d.getElementsByTagName(s)[0];
if (d.getElementById(id)) {return;}
js = d.createElement(s); js.id = id;
js.src = “https://connect.facebook.net/fr_FR/sdk.js”;
fjs.parentNode.insertBefore(js, fjs);
}(document, ‘script’, ‘facebook-jssdk’));
(function(d, s, id) {
var js, fjs = d.getElementsByTagName(s)[0];
if (d.getElementById(id)) return;
js = d.createElement(s); js.id = id;
js.src = “https://connect.facebook.net/en_GB/sdk.js#xfbml=1&version=v2.5&appId=103459506425194”;
fjs.parentNode.insertBefore(js, fjs);
}(document, ‘script’, ‘facebook-jssdk’));

by : Agence Ecofin

Source link

Capital Media

Read Previous

Peut-on être optimiste sur l’avenir du secteur du crédit digital au Kenya ? (Microsave Consulting)

Read Next

IPT PowerTech Group mobilise 115 millions $ auprès de 4 institutions internationales pour renforcer son activité en Guinée et au Liban