I&P rassemble les structures d’appui à l’entrepreneuriat pour renforcer l’écosystème entrepreneurial africain

(INVESTISSEURS & PARTENAIRES) – Le jeudi 2 février, le fonds dinvestissement à impact Investisseurs & Partenaires (I&P) a organisé à l’hôtel Golden Tulip de Cotonou, une nouvelle rencontre régionale avec les incubateurs dentreprises de la sous-région. Cet événement sinscrivait dans le cadre de son programme I&P Accélération au Sahel (IPAS).

Destinée aux jeunes pousses de 13 pays de la région sahélienne, cette initiative vise à offrir aux petites et moyennes entreprises un accès au financement et aux compétences nécessaires à leur développement. Le programme se décline en trois axes : financement, accompagnement technique des entreprises et accompagnement des écosystèmes via un soutien aux incubateurs, accélérateurs d’entreprises, start-ups studios, communément appelés dans le jargon les « structures d’appui à l’entrepreneuriat » (SAE). 

Sur ce dernier volet, le programme I&P Accélération au Sahel sélectionne chaque année 10 SAE pour bénéficier d’un programme de formation de 9 mois combinant e-learning, mentorat et rencontres régionales. La deuxième cohorte de ce programme, qui compte 22 accompagnateurs d’entreprises, a été retenue en novembre 2022. Après plusieurs mois de formation aux questions de gouvernance et de finance d’une entreprise, les bénéficiaires se sont réunis à Cotonou du 31 janvier au 4 février pour un renforcement de leurs compétences et des partages d’expériences via des tables rondes et des ateliers pratiques et des rencontres avec des investisseurs panafricains.

Dans son mot d’introduction, Sophie Ménager, qui dirige le programme I&P Accélération au Sahel, a tenu à rappeler les performances de ce dernier. « En trois ans, on a financé 87 entreprises à travers une dizaine de pays. Ces entreprises représentent 3158 emplois, dont 1895 emplois maintenus et 1263 emplois créés. Pour résumer, quand on finance une entreprise, celle-ci a en moyenne 20 employés et notre financement lui permet de créer 15 emplois. »

Juan Luis Barbolla Casas, chef d’équipe Gouvernance et économie à la délégation de l’Union européenne (UE) au Bénin, a quant à lui justifié le soutien de son institution au programme : « Lappui au secteur privé est devenu progressivement une priorité globale de lUnion européenne dans un monde où linvestissement, le commerce, la formation professionnelle et le digital représentent de vraies opportunités lorsqu’ils sagit de créer de lemploi jeune, inclusif et durable. »

Bénéficiaire du programme pour le compte de l’incubateur panafricain Etrilabs où elle exerce en tant que Senior Adviser, Awa Sarr a donné ses impressions. « Cela fait trois jours qu’on est là et cest une belle expérience, tant au niveau de lorganisation que du contenu. Je trouve que la sélection des incubateurs est intéressante. On a rencontré des personnes avec qui on a créé de bonnes synergies. Notre objectif à Etrilabs est daccompagner à lexcellence et linnovation, et IPAS, en apportant le volet financier qui complète notre expertise technique nous permet datteindre cet objectif. Toutes les parties y gagnent : les entreprises, les SAE et les investisseurs potentiels.  

Les participants ont ensuite eu droit à une présentation de la méthodologie SCALE par la consultante Mathilde Jacquemin. Conçue par la fondation Argidius, cette méthodologie recense un ensemble de bonnes pratiques susceptibles de permettre à ces structures qui accompagnent quotidiennement les entrepreneurs de réaliser leur potentiel.

La rencontre s’est poursuivie par une table ronde ayant pour thème « Comment concrétiser le potentiel des structures d’appui à l’entrepreneuriat ? ». Cette discussion a réuni des experts issus du milieu, des entreprises, des bailleurs de fonds. Modéré par Marianne Vidal-Marin, directrice de I&P Conseil, l’échange a permis de faire un état des lieux. Ainsi, les participants ont pu recenser les faiblesses et déterminer les leviers susceptibles de renforcer leurs actions. 

Au nombre des pistes de solutions énumérées durant les débats, on retiendra la nécessité de mettre en place une meilleure organisation du milieu avec la création de structures faîtières, un renforcement de la collaboration entre les différentes SAE du continent africain, la mise en place d’une offre spécialisée et différenciée, la nécessité de faire payer cette offre aux entreprises prenant part aux programmes et la nécessaire adoption d’une logique entrepreneuriale au sein même de ces structures.

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by : INVESTISSEURS & PARTENAIRES

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