(Agence Ecofin) – Après sa levée d’un premier financement de démarrage auprès de l’accélérateur américain Y Combinator, fin 2021, la start-up Pylon a obtenu des ressources supplémentaires pour financer son expansion en Afrique et en Amérique latine.
La société égyptienne de gestion d’infrastructures pour les compagnies d’eau et d’électricité Pylon a levé un financement de 19 millions $ constitué de dettes et capitaux propres.
L’entreprise qui est présente en Egypte et aux Philippines utilisera ces capitaux pour accélérer sa croissance via l’expansion dans les régions d’Asie du Sud-Est, d’Amérique latine et d’Afrique. Elle poursuivra également le développement de ses produits.
« Nous sommes ravis que notre solution ait suscité un tel intérêt et un tel accueil de la part d’un large éventail d’investisseurs mondiaux. 2022 sera une année passionnante pour Pylon, alors que nous entamons notre prochaine phase de croissance qui nous verra nous étendre en Afrique, en Amérique latine et en Asie du Sud-Est », a déclaré Ahmed Ashour, cofondateur et directeur général de Pylon. Et d’ajouter : « nous rechercherons également des facilités d’emprunt accrues pour accélérer l’accessibilité des solutions d’infrastructure aux services publics dans des paysages économiques fragiles ».
C’est la première levée de fonds importante de l’entreprise. Depuis son lancement en 2017 par Ahmed Ashour et Omar Radi, Pylon a obtenu un financement de démarrage de 125 000 $ dans le cadre de son intégration au programme d’incubation de l’accélérateur américain Y Combinator.
L’objectif de Pylon est d’augmenter ses points de comptage intelligents pour des entreprises de distribution d’eau et d’électricité à trois millions, d’ici 2023. La start-up estime que les pertes d’eau dans les marchés émergents atteignent plus de 45 millions de mètres cubes/jour. Elle pense pouvoir réduire jusqu’à 22 % de ses pertes, en fournissant suffisamment d’eau pour desservir plus de 40 millions de personnes.
L’entreprise cherche à résoudre plusieurs défis auxquels font face les sociétés de distribution d’eau et d’électricité. Celles-ci doivent gérer un taux élevé de factures non recouvrées, subissent des vols d’eau et pertes sur le réseau électrique.
Chamberline Moko
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by : Kelly Chamberline MOKO
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