(Agence Ecofin) – Le digital est au centre de plusieurs intérêts au sein de l’économie égyptienne, offrant plus de perspectives pour les fintech et leurs solutions dans les systèmes de paiement.

Nexta, une société offrant des solutions technologiques en rapport aux services bancaires, est proche de démarrer ses activités en Egypte, après avoir mobilisé 2,2 millions $ de financement de pré-amorçage, dans le cadre d’un cycle de financement mené par la firme Disruptech qui a réuni plusieurs investisseurs internationaux, dans le cadre de cette transaction.

La plateforme bancaire a indiqué avoir déjà obtenu toutes les autorisations nécessaires de la Banque centrale égyptienne (CBE), et de Visa, la société internationale spécialisée dans les solutions de paiement. « Nous sommes fiers d’avoir obtenu la confiance de la CBE et de Visa, et ce n’est qu’un début. Le marché s’annonce très concurrentiel », a déclaré Ibrahim Farag qui a fondé Nexta en 2021.

Selon des données les plus récentes de la Banque mondiale (2019) qui ont pu être consultées par l’Agence Ecofin, près de 65% des plus de 100 millions d’habitants ont recours à l’argent liquide pour effectuer leurs paiements. « Nous attendons l’annonce officielle des directives KYC [connaître ses clients, Ndlr] et Digital Banking pour faire partie des premiers candidats. Il s’agit d’un vaste marché, et nous sommes en position de leadership », a fait savoir M. Farag.

C’est depuis septembre 2021 que la réglementation portant sur les services de banque digitale est effective en Egypte. Un mouvement qui va de pair avec la progression des investissements dans des services digitaux. Disruptech, l’investisseur dans le cadre de cette transaction, est au cœur du financement avec ses 25 millions $ de fonds de capital-risque. Il revendique avoir été créé pour soutenir de jeunes entreprises prometteuses dans le domaine des technologies financières et des services numériques liés aux technologies financières, en particulier en Egypte.

Idriss Linge