(Agence Ecofin) – La dynamique de soutien bancaire au secteur privé de la CEMAC est de nouveau en marche. Les précédents records sont dépassés, mais le marché du crédit continue de manquer de cohérence et de visibilité.
Les banques commerciales présentes en zone CEMAC (Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale) sont proches de battre un nouveau record de financement des économies de la sous-région, selon des données publiées par la Banque centrale (BEAC). L’encours net des créances accordées aussi bien aux entités publiques qu’aux sociétés non financières dans le privé atteignait à fin août 2021, la somme de 969,4 milliards FCFA (1,7 milliard $), selon des calculs de l’Agence Ecofin.
En 2020, cet encours avait progressé de 1426 milliards FCFA. Mais c’était davantage le fait d’une hausse des crédits accordés aux administrations centrales et entités à caractère public. Depuis 2019, le secteur privé était un peu négligé des banques commerciales de la CEMAC. L’encours net des crédits aux entités qui la composent a baissé à 244,4 milliards FCFA en 2019, avant de rebondir à 339,6 milliards FCFA en 2020. Pour les 8 premiers mois de 2021, on en était déjà à un encours en hausse à 481,6 milliards FCFA, un record depuis 2015.
Le financement des entités publiques par les banques affiche des signes de ralentissement. Après avoir été en hausse de 796,3 milliards FCFA et 1116,7 milliards FCFA respectivement en 2019 et 2020, l’encours des crédits accordés à ce secteur est en hausse de 487 milliards FCFA. Les banques commerciales et encore moins la BEAC ne publient pas des rapports de stabilité financière qui expliquent les dynamiques du marché du crédit.
Mais on peut sur la base des échanges avec les acteurs du secteur de la banque poser l’hypothèse qu’en 2019, les banques inquiètes d’une hausse de l’encours des créances à risque ont privilégié le financement des gouvernements qui ont aussi accru leurs besoins en ressources financières. Pour 2020, il n’est pas exclu que les gouvernements de la CEMAC ayant reçu des appuis divers des bailleurs de fonds, et dans le but de rationaliser leur endettement, aient ralenti concernant la demande de crédit. Dans ce cas, pour maintenir les marges, les banques commerciales ont de nouveau fait confiance au secteur privé.
Cette progression de l’encours des crédits à l’économie ne semble pas être uniforme pour toutes les banques. La BEAC, selon le magazine Investir au Cameroun, continue d’injecter et d’éponger la liquidité sur le marché interbancaire, selon les besoins de diverses catégories de banques. Dans le cadre de cette opération de reprise de liquidité, l’institution d’émission monétaire dit vouloir réduire les excès de liquidité dans certaines banques.
Mais dans l’ensemble, les réserves de banques commerciales auprès de la BEAC atteignaient à fin août dernier, 2157,4 milliards FCFA. C’est 40% de moins qu’en 2013, même si dans les discours, on parle toujours de surliquidité bancaire.
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by : Agence Ecofin
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