(Agence Ecofin) – Pour développer les échanges commerciaux entre ses membres, le COMESA s’est tourné vers le numérique en 2018. Mais l’agenda numérique propre à chaque pays a freiné l’atteinte des objectifs. Avec la Covid-19 qui a boosté l’e-commerce mondial, l’organisation a pris la mesure de ce qu’elle a à perdre.
Andry Rajoelina (photo, à gauche), le président de la République de Madagascar et président sortant du marché commun de l’Afrique orientale et australe (COMESA), a invité les Etats membres de l’organisation à mettre le numérique au cœur de la relance économique régionale post-Covid. Il s’est exprimé le mardi 23 novembre au Caire en Egypte, lors du 21e Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement du COMESA qui s’est tenu sous le thème : « Edifions notre résilience par une Intégration économique numérique stratégique ».
Andry Rajoelina a déclaré que « grâce à la technologie le monde n’était pas à l’arrêt. Les entreprises ont pu poursuivre leurs activités, et même les gouvernants et hauts responsables, des pays du monde, ont pu continuer à fonctionner et à décider, notamment, des stratégies communes contre la pandémie ».
« Il est temps de placer nos stratégies numériques au cœur de nos programmes, d’accélérer la digitalisation pour le mettre au service du développement, afin que celle-ci ait une dimension panafricaine », a-t-il soutenu.
Composé de 21 pays membres, la COMESA développe depuis 2018 la Zone de libre-échange numérique (DFTA), une plate-forme en ligne pour la facilitation du commerce comprenant trois segments, à savoir le commerce électronique (e-commerce), la e-logistique et la e-législation. Cependant, les différents niveaux de préparation de chaque pays au numérique freinent encore son utilisation efficace dans la sous-région. En 2020, seuls quinze Etats étaient déjà prêts à tester le système de certificat d’origine électronique (eCO), dernière solution intégrée à la DFTA.
Andry Rajoelina a cédé son fauteuil de président du COMESA au chef de l’Etat égyptien, Abdel Fattah al-Sissi (photo, à droite), et a exhorté tous les pays à œuvrer pour faire du numérique un moteur du succès économique commun. Dans une étude présentée lors du 5e Forum annuel de recherche du COMESA, tenu en 2018 à Nairobi au Kenya, l’organisation économique avait révélé que si tous ses pays membres adoptaient les réformes de facilitation du commerce numérique, les exportations intra-régionales auraient le potentiel de générer chaque année un revenu de 17,5 milliards $.
Dans son rapport annuel 2020, le COMESA indique que la valeur du commerce interne a augmenté de 8%, en passant de 10,1 milliards $ en 2018 à 10,9 milliards $ en 2019.
Muriel Edjo
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by : Agence Ecofin
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