la rentabilité se renforce, mais la dette reste à surveiller

(Agence Ecofin) – Le groupe cimentier fondé et présidé par le milliardaire nigérian Aliko Dangote, a une fois de plus réalisé un record de performance. Mais la situation de sa dette reste sensible.

Sur les 9 premiers mois de l’année 2021 s’achevant à la fin du mois de septembre, le groupe Dangote Cement a déclaré un bénéfice net part de 278,25 milliards de Nairas (677,3 millions $). Il est en hausse de 33,3% comparé à celui de la même période en 2020. Cette progression permet de réduire les pertes potentielles liées à la dévaluation du Naira, mais aussi de certaines autres devises des pays africains ou le groupe est présent.

Cette performance a été soutenue par une sensible augmentation des capacités de production (48,5 millions de tonnes contre 45,5 millions en 2020) et une amélioration de son ratio des ventes sur capacité de production, qui est passé de 40,4% à fin septembre 2020, à 43,3% sur la même période en 2021. Dans ce sillage, le chiffre des ventes a franchi le millier de milliard de Nairas. Il est en hausse de 34,24%.

Les activités panafricaines du groupe se portent bien également. Les ventes sur ces marchés ont progressé de 28% et les pertes ont été réduites de 61,8 milliards de Nairas, à seulement 6,4 milliards de Nairas. Autre facteur positif, c’est celui des indicateurs de rentabilité. Pour le troisième trimestre le rendement des actifs s’est hissé à 16%, son niveau le plus élevé depuis trois ans. La part des bénéfices bruts sur le chiffre d’affaires s’est amélioré aussi, atteignant le niveau record de 61%.

Ces bonnes nouvelles sont toutefois atténuées par le niveau d’endettement. Il a atteint 531,3 milliards $, dont 354,8 milliards de Nairas de dettes financière à court terme (moins de 12 mois). Dans le même temps, sa trésorerie s’est achevée à seulement 76,3 milliards de Nairas.  Les activités d’investissement se sont soldées par une trésorerie négative et le groupe a sorti 542 milliards de nairas, pour payer ses actionnaires (272 milliards de nairas) et rembourser des dettes antérieures (270 milliards de Nairas).

L’entreprise n’a pas de difficultés à mobiliser des ressources. Mais la structure de sa dette est à suivre de près. Moody’s, en août dernier, a rappelé que si la récompense des actionnaires était une bonne chose, elle représentait une menace pour la liquidité du groupe cimentier. Aussi une partie de sa dette constitue un risque dans un contexte où le Naira, monnaie dans laquelle le groupe consolide ses résultats, perd de la valeur, et que les réserves de change du Nigéria, son pays de siège, sont fragiles.

Idriss Linge 

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by : Agence Ecofin

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