(Agence Ecofin) – Après la levée en avril 2020 de 15 millions $, l’entreprise 54gene spécialisée en recherche génomique africaine obtient un nouvel appui financier. Ce qui porte à plus de 45 millions $, le total des fonds obtenus par la start-up depuis sa création en 2019.
54gene, une entreprise de technologie de la santé qui travaille à améliorer la diversité de données génomiques utilisées pour la découverte, le diagnostic et le traitement des maladies a obtenu un investissement de cycle B d’un montant de 25 millions $.
L’opération dirigée par Cathay AfricInvest Innovation Fund a connu la participation d’un consortium d’investisseurs existants et nouveaux. Cet investissement porte à plus de 45 millions $, le total des fonds mobilisés par la start-up nigériane depuis sa création en 2019.
54gene est l’une des rares entreprises du secteur des technologies de la santé en Afrique a passé du stade d’amorçage à celui de série B, en moins de deux ans. Fondée par le Dr Abasi Ene-Obong, elle prévoit d’utiliser les fonds levés pour recruter et former des cliniciens et professionnels de la santé qui traiteront les données génomiques obtenues pour mettre sur pied de nouveaux médicaments.
Domiciliée aux Etats-Unis et au Nigeria, elle ambitionne également de poursuivre son expansion à travers le continent en nouant des partenariats avec des sociétés de technologie de la santé. Cette expansion annoncée pour les prochaines années concernera prioritairement l’Afrique de l’Est et de l’Ouest, a indiqué Dr Abasi Ene-Obong.
Il faut indiquer que ce nouveau cycle de financement intervient plus d’un an après une levée de 15 millions $. 54gene qui, a cette période d’avril 2020, cumulait 19,5 millions $ de fonds levés, avait indiqué vouloir recueillir près de 500 000 échantillons d’ADN africains pour des tests génétiques dans ses laboratoires. Actuellement, elle dispose de 300 000 échantillons.
Selon la start-up, moins de 3 % du matériel génétique utilisé dans la recherche pharmaceutique mondiale provient d’Afrique, or les personnes d’ascendance africaine seraient plus diversifiées génétiquement que les autres populations du monde, regrette l’entreprise.
Chamberline Moko
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