
(Agence Ecofin) – La crise de Covid-19, avec le changement d’habitude de consommation qu’elle a suscité, a relancé de plus belle le dynamisme dans le secteur TIC et télécoms au Kenya. Le gouvernement qui en est conscient a pris quelques dispositions pour que les investisseurs locaux en profitent.
Le gouvernement de la République du Kenya, à travers le ministère des Technologies de l’information et de la communication, de l’Innovation et de la Jeunesse, a porté à 30% la part du capital des sociétés TIC et télécoms destinée aux investisseurs locaux. La mesure a été publiée le vendredi 9 avril dans le journal officiel.
En 2007, c’est 20% du capital des entreprises TIC et télécoms que le gouvernement avait réservé aux investisseurs kényans. Mais en 2020, au regard de la croissance enregistrée par le marché TIC et télécoms, il planchait déjà sur une augmentation de cette participation. Le gouvernement a indiqué que les différentes entreprises étrangères présentes sur le marché national, qu’elles soient corporatives ou individuelles, ont jusqu’à 2024 pour se mettre en règle. Passé ce délai, elles s’exposeront à des sanctions.
Au Kenya, la consommation data et voix a augmenté, accélérant la santé financière des sociétés TIC et télécoms. Du second trimestre 2019 au second trimestre 2020, le parc d’abonnés mobiles est passé de 54,5 millions à 61,4 millions. Le trafic voix national est passé de 14,9 milliards à 19,65 milliards de minutes. Avec la transformation numérique étant devenue une priorité du gouvernement, le régulateur télécoms estime que la croissance financière dans le secteur TIC et télécoms va davantage s’accentuer.
Joe Mucheru (photo) le ministre des TIC a expliqué qu’en entérinant cette modification, le gouvernement veut permettre aux hommes d’affaires kényans de tirer davantage profit du secteur TIC et télécoms où les opportunités d’affaires se multiplient avec le changement d’habitudes de consommation des populations.
Muriel Edjo
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