
(Agence Ecofin) – La forte concurrence sur ses différents marchés télécoms au cours des cinq dernières années, la dévaluation des devises locales et la récente crise sanitaire mondiale ont plombé les plans de croissance de l’opérateur africain Smile Telecoms. L’entreprise joue actuellement sa survie.
La société de télécommunications Smile Telecoms, opérant au Nigeria, en Tanzanie, en Ouganda et en République démocratique du Congo est menacée de liquidation. L’un de ses actionnaires minoritaires – Public Investment Corporation (PIC), le fonds de pension des fonctionnaires sud-africains – veut sortir du capital, conformément à l’accord de financement signé en 2015 avec l’actionnaire majoritaire Al Nahla Group. Mais la mauvaise santé financière de l’entreprise télécoms bloque le processus.
PIC a en effet fait prévaloir son option de vente sur 7,69% d’actions de Smile Telecoms acquises pour 50 millions USD. Il s’agit d’une partie des 365 millions USD levés par le groupe il y a cinq ans pour financer sa croissance. La date limite de l’option de vente expire le 31 mars. La liquidation pourrait être la seule solution pour rentrer dans ses droits.
Al Nahla Group a proposé à PIC de prolonger son option de vente de 12 mois, mais l’actionnaire minoritaire a rejeté cette proposition. Son porte-parole, Sekgoela Sekgoela, a d’ailleurs appelé les autres actionnaires de Smile Telecoms à trouver des moyens pour préserver les droits des clients de PIC.
Les difficultés financières que rencontre Smile Telecoms – qui l’empêche de respecter les termes de l’accord de financement signé avec PIC – sont la conséquence de la forte concurrence subie sur ses marchés africains, en plus de la dévaluation de certaines devises locales au cours des dernières années, notamment le naira, sans oublier les contrecoups de la crise sanitaire mondiale sur un opérateur télécoms déjà en difficultés.
L’affaire qui a été portée devant la justice anglaise doit faire l’objet d’une audience supplémentaire le 30 mars 2021 pour permettre la poursuite des négociations entre les parties, et peut-être éviter une liquidation de Smile Telecoms.
Muriel Edjo
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