(Agence Ecofin) – Heineken, deuxième brasseur au monde, a racheté pour plus de 6 millions d’actions de Nigerian Breweries, sa filiale au Nigeria. Aucune explication n’a été donnée publiquement au sujet de cette initiative de l’entreprise.
Entre le 19 et le 21 août, Heineken a accéléré le rachat des actions du groupe Nigerian Breweries, sa filiale au Nigeria. A travers la société de participation, Heineken Brasseries (Brouwerijen), le deuxième brasseur au monde a acquis 6,9 millions d’actions Nigerian Breweries pour une valeur de 246,12 millions de nairas (637 411 dollars).
Il avait déjà racheté pour 274 542 actions entre le 11 et le 13 août 2020 et 72 500 actions la semaine d’après, selon des données de marchés collectées par l’Agence Ecofin. Le groupe a dépensé un total de 258,5 millions de nairas pour ces trois opérations, soit l’équivalent de 669 530 $. Aucune raison n’est donnée pour expliquer ces transactions qui renforcent le groupe au capital de sa filiale.
Avec une valeur boursière de 745,6 millions $, Nigerian Breweries est le cinquième fabricant de boissons coté principalement sur une bourse des valeurs mobilières africaines. Son premier semestre 2020 a été fortement impacté par la covid-19 ; ce qui s’est traduit par un bénéfice net sur la période de 5,3 milliards de nairas en baisse de 60% comparativement au premier semestre 2019.
L’entreprise qui compte plusieurs fonds d’investissement boursier dans son capital reste une valeur sûre du Nigerian Stock Exchange et même dans le groupe des brasseurs africains cotés en bourse. Son chiffre d’affaires cumulé de la période de 12 mois s’achevant à la fin du mois de juin 2020 (789 millions $) est le deuxième des sociétés brassicoles cotées sur les bourses africaines.
Malgré la pression sur son bénéfice net, Nigerian Breweries pèse en bourse beaucoup moins que sa valeur réelle d’entreprise (958,9 millions $), selon des données de Capital IQ. Cela laisse penser que la hausse de sa valeur se poursuivra, lorsque passeront les temps économiques difficiles qu’impose le coronavirus.
Idriss Linge
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by : Agence Ecofin
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