(Agence Ecofin) – L’Angolaise Isabel dos Santos et Sonaecom ont décidé de dissoudre ZOPT, la coentreprise à travers laquelle ils détenaient 52,15% du groupe télécoms portugais NOS SGPS. Actuellement, elle ne peut jouir de ses parts, 26,07% des actions, saisies en avril 2020 par la justice portugaise.
La femme d’affaires angolaise Isabel dos Santos ne détiendra plus la majorité au sein du groupe télécoms portugais NOS SGPS. Son partenaire portugais Sonaecom et elle ont décidé d’un commun accord de mettre fin à leur collaboration dans l’entreprise. Ils vont dissoudre ZOPT, la coentreprise à travers laquelle les deux détenaient 52,15% de NOS.
Bien que Sonaecom n’ait pas donné de détails sur les raisons de sa séparation avec Isabel dos Santos, il n’est toutefois pas à exclure que la société veuille se protéger des retombées des déboires judiciaires que traverse actuellement la fille de l’ancien président angolais José Eduardo dos Santos.
Soupçonnée par la justice angolaise d’importants détournements de fonds publics, plusieurs de ses avoirs ont déjà été gelés en Angola et au Portugal. Parmi ceux-ci, ses parts dans NOS ont fait l’objet d’une saisie préventive par la justice portugaise en avril dernier.
De son côté, l’entreprise Sonaecom a expliqué dans un communiqué publié le 19 août 2020 qu’une fois cette opération de dissolution concrétisée, elle souhaite rester « actionnaire de référence de NOS ».
Pour atteindre cet objectif, la société a officialisé un accord d’achat et de vente avec Banco BPI pour l’acquisition, par une transaction de gré à gré, de 38 000 000 actions représentant 7,38% du capital et droits de vote de NOS SGPS. Avec ses 26,07% d’actions déjà détenues à travers ZOPT, Sonaecom contrôlera alors 33,45% de l’opérateur télécoms portugais.
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12/02/2020 – Angola : la justice portugaise ordonne le gel des comptes bancaires d’Isabel dos Santos
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by : Agence Ecofin
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