(Agence Ecofin) – La police zimbabwéenne accuse Econet Wireless de blanchir de l’argent frauduleusement fabriqué, ce qui contribuerait à déprécier la valeur de la monnaie locale. Le gouvernement tente aisni de faire face à l’inflation galopante qu’il ne parvient pas à maitrise
Econet Wireless Zimbabwe, l’opérateur de téléphonie mobile, leader des transactions d’argent via le mobile au Zimbabwe, est accusé de blanchir de l’argent. La police locale à l’origine de cette démarche, a émis à son encontre un mandat et exigé de l’entreprise qu’elle partage la liste de ses abonnés aux services de paiement via le mobile.
Il est reproché à l’entreprise de créer des unités de monnaie digitales fictives et de les convertir en argent liquide, pour faciliter l’achat de devises sur le marché noir et faire sortir de l’argent du Zimbabwe. La banque centrale avait déjà porté des accusations similaires, ce qu’Econet n’a jamais reconnu. Cette situation est un embarras supplémentaire pour Econet Wireless.
Depuis l’introduction du Dollar Zimbabwéen l’opérateur évolue dans un environnement volatile. Il se plaint notamment de ce que les prix qu’il facture pour ses services ne sont plus suffisant pour régler ses charges, dont une part non négligeable se fait en devises étrangères. Cela qui a porté un coup négatif à ses performances financières de la période 2019/2020
Cette procédure risque de connaître des rebondissements. Un des actionnaires importants d’Econet Zimbabwe est la filiale du groupe bancaire Standard Bank, qui elle-même compte comme premier actionnaire le groupe chinois International Commercial Bank of China, la deuxième plus grosse banque du monde en terme de capitalisation boursière.
Le Zimbabwe fait face à une forte inflation monétaire depuis le début de l’année. Le Dollar Zimbabwéen réintroduit depuis juin 2019 a de nouveau perdu de la valeur. Le gouvernement ne semble pas en même de trouver une solution appropriée et livre désormais une bataille contre tout facteur qui pourrait favoriser la dépréciation de la monnaie. Il y a une dizaine de jour, les transactions sur le Zimbabwe Stock Exchange ont été suspendues.
La place boursière de Harare était devenue le principal refuge des investisseurs souhaitant protéger leur épargne de l’inflation. Les transactions d’argent via le mobile avaient aussi été suspendues pour des raisons similaires. Plus récemment, le gouvernement a demandé la radiation sur le marché financier local des titres d’Old Mutual, également coté sur les bourses de Londres et de Johannesburg. Les investisseurs élaboraient des prévision d’inflation, en calculant la différence de valeur qu’il y a entre les cours de ses actions au Royaume Uni et en Afrique du sud, et celui du Zimbabwe.
Idriss Linge
window.fbAsyncInit = function() {
FB.init({version: ‘v2.3’,appId: ‘103459506425194’, status: false, cookie: true, xfbml: true});
FB.Event.subscribe(‘comment.create’, jfbc.social.facebook.comment.create);
FB.Event.subscribe(‘comment.remove’, jfbc.social.facebook.comment.remove);
FB.Event.subscribe(‘edge.create’, jfbc.social.facebook.like.create);
FB.Event.subscribe(‘edge.remove’, jfbc.social.facebook.like.remove);
};
(function(d, s, id){
var js, fjs = d.getElementsByTagName(s)[0];
if (d.getElementById(id)) {return;}
js = d.createElement(s); js.id = id;
js.src = “https://connect.facebook.net/fr_FR/sdk.js”;
fjs.parentNode.insertBefore(js, fjs);
}(document, ‘script’, ‘facebook-jssdk’));
(function(d, s, id) {
var js, fjs = d.getElementsByTagName(s)[0];
if (d.getElementById(id)) return;
js = d.createElement(s); js.id = id;
js.src = “https://connect.facebook.net/en_GB/sdk.js#xfbml=1&version=v2.5&appId=103459506425194”;
fjs.parentNode.insertBefore(js, fjs);
}(document, ‘script’, ‘facebook-jssdk’));
by : sedera
Source link