reprise du secteur bancaire, mais encore des inquiétudes sur les actifs

(Agence Ecofin) – Le secteur bancaire ghanéen a fait preuve de résilience au cours du premier semestre 2024, affichant une rentabilité et une liquidité saines, tandis que les efforts de recapitalisation se poursuivent après la mise en œuvre du programme d’échange de la dette intérieure (DDEP). Cependant, la qualité des actifs reste une préoccupation majeure, le ratio des prêts non productifs (NPL) ayant augmenté.

Le secteur bancaire ghanéen affiche des signes de résilience en 2024. Après la mise en place du programme d’échange de la dette intérieure (DDEP), la Banque du Ghana vient de dresser un bilan du premier semestre. Certes, la rentabilité est au rendez-vous, et les banques continuent d’engranger des profits. Au premier semestre, les bénéfices après impôts ont bondi de 25,5 % pour atteindre 5,4 milliards de cedis ghanéens. Mais cette hausse fait pâle figure comparativement aux 51,4 % enregistrés sur la même période l’année dernière.

Si les indicateurs de rentabilité, comme le rendement des actifs (ROA) et des capitaux propres (ROE), affichent respectivement 5,4 % et 35,3 %, ils sont en baisse. La principale cause est la croissance plus modérée des revenus d’intérêts et des autres sources de revenus. Le secteur n’échappe pas aux vents contraires, avec des taux de croissance des revenus nettement inférieurs à ceux de l’année dernière.

Deux raisons pourraient expliquer cette situation : les taux d’intérêt sur les instruments du marché monétaire, tels que les bons du Trésor, ont été relativement plus bas au cours du premier semestre 2024 par rapport à la même période en 2023. Les banques ont également enregistré une baisse de leurs taux débiteurs, c’est-à-dire les taux d’intérêt qu’elles facturent sur les prêts accordés aux clients.

Mais la véritable ombre au tableau, c’est la qualité des actifs. Le ratio de prêts non productifs (NPL) a encore grimpé à 24,2 % en juin 2024 contre 18,7 % en juin 2023, amplifié par un stock de NPL en hausse et une croissance du crédit au ralenti. Si certains secteurs comme les mines et carrières sont particulièrement touchés, la détérioration se fait sentir presque partout ailleurs.

Le crédit au secteur privé a certes augmenté de 17,6 % par rapport à l’année dernière, avec les services, le commerce et l’industrie manufacturière en tête des bénéficiaires. Mais la croissance reste en deçà des attentes. Pourtant, côté solvabilité, le secteur s’en sort bien, avec un ratio de fonds propres de Tier 1 qui dépasse largement le minimum réglementaire, à 14,3 % en juin 2024, bien au-dessus du seuil réglementaire minimum de 10 %. 

Fiacre E. Kakpo

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by : Agence Ecofin

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