(Agence Ecofin) – La cybersécurité représente un défi pour les pays africains. Dans le rapport « Global Cybersecurity Index 2024 » de l’UIT, 31 pays sur les 54 ont obtenu une note d’au moins 55 sur 100 à l’indice de cybersécurité.
AfricaCERT, une organisation à but non lucratif opérant dans la cybersécurité en Afrique, et CTM360, une plateforme bahreïnie de cybersécurité, ont signé un protocole d’accord le mardi 17 septembre. Le but est de permettre à AfricaCERT et à ses membres de mener des évaluations externes approfondies en matière de cybersécurité dans toute la région.
Jean-Robert Hountomey (photo, à gauche), cofondateur d’AfricaCERT, a déclaré : « ensemble, nous nous réjouissons de l’opportunité de soutenir notre communauté avec des solutions qui renforcent notre engagement pour un cyberespace africain plus résilient qui reste un moteur de la croissance économique. Nous visons à fournir aux défenseurs des outils et des cadres pour améliorer leur posture de cybersécurité tout en équipant les chefs d’entreprise et les décideurs de ressources qu’ils peuvent exploiter pour aider les organisations à administrer les contrôles de sécurité et à prendre des décisions fondées sur le risque ».
Disposer d’un cyberespace sûr s’impose de plus en plus aux pays africains. Selon le rapport « Cybersecurity in Africa-Call to action » publié en juin 2023 par le cabinet Kearney, la cyber-résilience de l’Afrique est faible, notamment en matière de stratégie, de gouvernance et d’entités opérationnelles, ainsi que de coopération intersectorielle. A l’ère de la transformation numérique, cela expose les pays africains aux cyberattaques.
En juillet 2023, le Kenya a subi une attaque informatique, par déni de service, de la part du groupe hacktiviste Anonymous Sudan. Pourtant, le pays fait partie des meilleurs élèves en matière de cybersécurité. Selon le rapport « Global Cybersecurity Index 2024 » de l’Union internationale des télécommunications (UIT), le pays a obtenu une note comprise entre 95 et 100, s’imposant comme l’un des meilleurs élèves sur le plan mondial.
Ce nouveau partenariat pourra améliorer la capacité des équipes de sécurité africaines à surveiller, à répondre et à atténuer efficacement les cybermenaces dans leurs infrastructures nationales critiques. Pour rappel, AfricaCERT aide les pays à mettre en place et à faire fonctionner des équipes d’intervention en cas d’incident de sécurité informatique (CSIRT).
Adoni Conrad Quenum
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by : Agence Ecofin
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