mise à jour d’un guide pour une meilleure gestion

(Agence Ecofin) – Créée en 2008, l’African Legal Support Facility a pour mission de fournir une assistance juridique et technique aux pays africains pour renforcer leurs capacités en matière de négociation de contrats complexes, de gestion de la dette et de gouvernance économique. 

Lors des récentes assemblées annuelles de la Banque africaine de développement (BAD), à Nairobi, au Kenya, l’African Legal Support Facility (ASLF) a dévoilé la dernière édition de son manuel sur la dette souveraine en Afrique. Ce document, intitulé « Comprendre la dette souveraine : options et opportunités pour l’Afrique », a pour ambition de démystifier les concepts complexes liés à la dette souveraine et de proposer des outils pratiques pour la gestion efficace de la dette en Afrique. Le livre a été présenté en présence du vice-Premier ministre et ministre des Finances du Cap-Vert, Olavo Correia, et du ministre des Finances et de la Promotion des investissements du Zimbabwe, Mthuli Ncube.

Fruit d’un effort collaboratif connu sous le nom de méthode du « booksprint », le manuel a été rédigé en une semaine par un groupe d’experts. Publié pour la première fois en 2023, l’ouvrage a été mis à jour en mars 2024 pour refléter les évolutions récentes du paysage de la dette souveraine, apprend-on. Cette mise à jour a bénéficié du soutien de la BAD, du Fonds monétaire international (FMI), de l’Institut ouest-africain de gestion financière et économique (WAIFEM)  et du secrétariat du Commonwealth.

Selon les détails de Maude Vallée, responsable des opérations à l’ALSF, la deuxième édition de ce manuel est structurée en six chapitres détaillés. Elle commence par une introduction sur le paysage de la dette souveraine en Afrique. Le premier chapitre explore les différents types de créanciers, tandis que le second examine les instruments de financement disponibles, y compris les sources multilatérales, bilatérales officielles et commerciales, ainsi que les obligations et les transactions bancaires sécurisées. Le troisième chapitre aborde les stratégies de gestion de la dette, la planification et la transparence des données. La gestion des passifs éventuels, un domaine critique pour les Etats africains, est traitée dans le quatrième chapitre. Le cinquième chapitre examine les types d’assistance disponible pour les emprunteurs africains, notamment des conseils juridiques et financiers. Enfin, le sixième chapitre se concentre sur la gestion de la détresse de la dette, en expliquant comment identifier et gérer les risques de liquidité et de solvabilité, et comment sortir des crises de manière durable.

« La finance publique ou la dette souveraine est un domaine très spécialisé pour lequel il n’y a pas beaucoup d’experts, nous avons constaté un besoin crucial de connaissances dans ce domaine, qui impacte fortement les économies africaines. Nos bénéficiaires, les gouvernements africains, avaient besoin de bien comprendre les problématiques entourant la finance publique, en particulier les instruments de crédit externes », a confié Gadi Taj Ndahumba, l’un des auteurs du manuel à l’Agence Ecofin, lors d’une interview. 

L’auteur a également détaillé les spécificités du manuel : « il vise à fournir une base de connaissance solide aux représentants gouvernementaux, leur permettant de mieux appréhender les dynamiques et les différents aspects de la dette souveraine. Il couvre également l’évolution récente des instruments financiers, comme les eurobonds, et les nouveaux types de créanciers avec des modalités et des approches différentes ».

Selon l’ASLF dirigée par Olivier Pognon qui joue un rôle important dans le renforcement des capacités des gouvernements africains, « le manuel n’a pas l’intention de rendre ses lecteurs experts, mais de leur fournir une compréhension minimale nécessaire pour reconnaître les risques et optimiser les opportunités en collaborant avec des experts ». Des guides pratiques et des cours en ligne qui offrent des connaissances approfondies sur des questions spécifiques de la finance souveraine complètent ce travail, indique-t-on.  

Fiacre E. Kakpo

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by : Agence Ecofin

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