(Agence Ecofin) – Pour le moment, des précisions ne sont disponibles que pour l’opération à 150 milliards fcfa. Une autre opération a été signalée par des médias de la sous-région, mais les détails sont attendus. Le Gabon est dirigé par une transition militaire, et ses ambitions d’appels publics à l’épargne constitueront un test pour le marché des capitaux de la CEMAC.
Le Gabon est annoncé sur deux opérations d’appels publics à l’épargne sur le marché des capitaux de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC), visant à mobiliser un montant total de 488 milliards fcfa (807,9 millions $) en une seule année. Ces initiatives interviennent dans un contexte politique singulier, le pays étant dirigé depuis fin 2023 par une transition militaire.
Selon un reportage de Gabon 24, le pays prévoit de lever 338 milliards fcfa via un emprunt obligataire. Pour sa part, le média camerounais Eco Matin a évoqué le chiffre de 400 milliards fcfa. Dans tous les cas, les modalités précises de cette opération sont attendues et mobilisent l’attention des investisseurs et analystes financiers intéressés.
Les détails sur l’opération de 150 milliards fcfa sont connus de la communauté des investisseurs. Elle intègre une approche originale où 100 milliards fcfa seront levés en espèces, et les 50 milliards restants seront structurés via une titrisation des créances existantes. Cette opération vise à renforcer la liquidité tout en optimisant la gestion de la dette.
Si le deuxième emprunt se confirme, les montants envisagés par le Gabon pour la seule année 2024 représenteront près de 45% des fonds que le pays aura levés par des emprunts obligataires au sein de la CEMAC entre 2007 et 2023. L’emprunt en cours de 150 milliards offre diverses options, avec des tranches à taux et maturités variables, adaptées aux préférences des investisseurs.
Cette flexibilité pourrait attirer un large éventail de participants. Les ambitions du Gabon de mobiliser des fonds substantiels par emprunts obligataires testeront la vraie profondeur du marché sous-régional des capitaux. Elles offrent aussi de nouvelles perspectives pour le financement du développement économique de la zone CEMAC.
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by : Agence Ecofin
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