déjà 4,4 milliards $ d’obligations ESG émises en Afrique entre janvier et février 2024

(Agence Ecofin) – Le record de mobilisation de ressources financières via des obligations ESG a déjà été battu cette année 2024 en Afrique. La BAD continue d’être un acteur important du secteur. Ce développement dissimule cependant une importante marge de progression, vu les besoins du continent.

La valeur des titres d’emprunts internationaux émis par des entités africaines pour la mobilisation des ressources en vue de réaliser des investissements qualifiés de responsables (ESG) a atteint 4,4 milliards de dollars entre janvier et février 2024. Cela représente près de quatre fois la totalité d’obligations ESG (conformes aux exigences liées aux questions sociales, d’environnement et de gouvernance) provenant de la région en 2023, qui s’élevait à 1,4 milliard de dollars.

Pour ce début d’année, le principal animateur africain de ce marché a été la Banque africaine de développement (BAD). En janvier 2024, l’institution panafricaine de financement du développement a testé avec succès une émission d’obligations sociales d’une valeur de 2 milliards de dollars. Dans la foulée de cette opération, elle a émis des obligations durables hybrides de 750 millions de dollars.

Une autre institution qui est également intervenue sur ce marché est la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA). Avec le concours de la Banque africaine d’import-export (Afreximbank) en tant que principal arrangeur, elle a émis jusqu’à 500 millions d’euros. Cette dynamique de marché a profité, pour l’instant, au groupe financier français BNP Paribas qui domine actuellement en tête du classement des arrangeurs de ce type d’obligations sur le continent, avec 17,5% de parts de marché. Il est suivi des institutions américaines JPMorgan et Bank of America Securities.

Les obligations dites ESG continuent de connaître une ascension en Afrique, en droite ligne avec un marché mondial en plein essor. En effet, la valeur globale des émissions de ce type est attendue à 950 milliards de dollars en 2024, selon des chiffres et estimations de l’agence de notation Moody’s. Ces produits financiers sont portés sur le continent par des institutions de financement du développement comme la BAD, qui en 2023, a soutenu des initiatives de deux pays (l’Egypte et la Côte d’Ivoire) dans ce sens.

On voit aussi se développer plusieurs marchés locaux en construction, notamment dans des sous-régions comme l’Union monétaire ouest-africaine où la principale agence en charge de gérer le marché monétaire (UMOA-Titres) a procédé, fin 2023, au lancement des premières obligations ESG de la sous-région. Mais des marges de progression subsistent. Les régulations de ce type de produits sont encore en construction et la demande des investisseurs locaux reste assez modeste.

window.fbAsyncInit = function() {
FB.init({version: ‘v2.3’,appId: ‘103459506425194’, status: false, cookie: true, xfbml: true});
FB.Event.subscribe(‘comment.create’, jfbc.social.facebook.comment.create);
FB.Event.subscribe(‘comment.remove’, jfbc.social.facebook.comment.remove);
FB.Event.subscribe(‘edge.create’, jfbc.social.facebook.like.create);
FB.Event.subscribe(‘edge.remove’, jfbc.social.facebook.like.remove);
};
(function(d, s, id){
var js, fjs = d.getElementsByTagName(s)[0];
if (d.getElementById(id)) {return;}
js = d.createElement(s); js.id = id;
js.src = “https://connect.facebook.net/fr_FR/sdk.js”;
fjs.parentNode.insertBefore(js, fjs);
}(document, ‘script’, ‘facebook-jssdk’));
(function(d, s, id) {
var js, fjs = d.getElementsByTagName(s)[0];
if (d.getElementById(id)) return;
js = d.createElement(s); js.id = id;
js.src = “//connect.facebook.net/en_GB/sdk.js#xfbml=1&version=v2.5&appId=103459506425194”;
fjs.parentNode.insertBefore(js, fjs);
}(document, ‘script’, ‘facebook-jssdk’));

by : Agence Ecofin

Source link

Capital Media

Read Previous

le Qatar reprend les négociations pour acquérir la participation de 45% de l’Etat dans Vodafone Egypt

Read Next

Rate for : CANADA