(Agence Ecofin) – L’investisseur britannique va transférer une partie des actions qu’il détient dans 3 fonds d’investissement répartis en Afrique et en Asie à Blue Earth Capital. Pour l’acquéreur, la transaction représente une opportunité d’accentuer son exposition à de nouvelles géographies et industries.
Le British International Investment (BII) a annoncé le lundi 12 février 2024, sa première opération sur le marché secondaire du capital-investissement africain.
L’investisseur d’impact britannique va céder une partie des actions qu’il détient dans 3 fonds, répartis à travers l’Afrique et l’Asie, à Blue Earth Capital. Il s’agit de Novastar Ventures Africa Fund II, Adenia Capital Fund IV et Aavishkaar Goodwell India Microfinance Development Company II.
Le premier fonds fournit du capital-risque pour améliorer l’accès aux biens et services essentiels en Afrique. Le deuxième réalise des prises de participation majoritaire dans des entreprises actives dans divers secteurs en Afrique, et le dernier effectue des opérations de financement par actions en Inde.
We’re excited to announce a landmark pilot secondary transaction that will help develop a more robust secondaries market for funds and help mobilise more capital into emerging economies. Find out more ⬇
— British International Investment (@BritishIntInv) February 12, 2024
Pour John Owers (photo), responsable des solutions de fonds chez British International Investment : « cette transaction donne l’occasion de tester une nouvelle approche pour encourager les investisseurs déjà actifs dans les économies émergentes à engager davantage de capitaux et, à terme, à encourager de nouveaux investisseurs sur ces marchés ».
Malgré cette cession partielle d’actions, le BII conservera une participation importante dans chacun des trois fonds.
A travers cette opération, l’investisseur britannique aura la possibilité de céder une partie de ses actions, avant la fin du cycle de vie des trois fonds, afin d’obtenir en retour des liquidités qu’il utilisera pour des investissements à plus fort impact, dans des marchés émergents.
Pour le suisse Blue Earth Capital, cette transaction lui permet de diversifier son portefeuille dans différentes industries et régions.
Dans les pays émergents d’Afrique et d’Asie, le marché secondaire du private equity est peu développé. Pour le BII, cette situation s’explique en partie par la taille réduite du marché de l’investissement en Afrique et en Asie, et aussi par la perception accrue du risque associé à ces régions.
Chamberline Moko
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by : Agence Ecofin
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