Le coût des financements en devises étrangères est une préoccupation majeure pour les banques africaines en 2023

(Agence Ecofin) – Seuls 4 % des banques africaines ont émis en devises fortes au cours de l’année 2022 selon une récente enquête de la BEI sur le secteur bancaire en Afrique.  Le document fait ressortir une série de difficultés, anciennes et nouvelles, rencontrées par les banques africaines depuis l’avènement de la Covid-19.

Le coût ou la disponibilité des financements en devises étrangères est l’une des plus grandes préoccupations des banques africaines en 2023, selon l’enquête sur le secteur bancaire africain, publiée en fin septembre par la Banque européenne d’investissement (BEI). Le document révèle que les banques africaines trouvent plus difficile et plus coûteuse, l’émission d’obligations en devises fortes.

Ce problème s’est ressenti en 2022, à la suite du déclenchement de la guerre en Ukraine et s’est accentué en 2023, du fait du durcissement des conditions financières à l’échelle mondiale. Ce durcissement qui résulte d’une forte inflation a contraint les banques centrales du monde, y compris en Afrique, à relever leurs taux d’intérêt, rendant ainsi le crédit plus cher.

« Seuls 4 % des banques africaines ont émis en devises fortes au cours de l’année 2022 et il n’y a pratiquement pas eu d’émissions obligataires en devises fortes de la part d’emprunteurs souverains moins bien notés », souligne la BEI. L’institution financière indiquant toutefois que ce problème de disponibilité de devises étrangères ne pèse pas encore sur la rentabilité des banques.

Et pourtant, le coût des financements en devises étrangères n’était pas une préoccupation pour les banques africaines, il y a deux ans. Après l’apparition de la pandémie de Covid-19, « la principale préoccupation du secteur bancaire en 2021 était la qualité des actifs », fait savoir la BEI. « 47 % des banques la citant comme l’un de leurs principaux obstacles », poursuit la BEI.

L’institution financière européenne note qu’avant la venue de ces difficultés, les banques à l’échelle mondiale, y compris africaines ont connu une période d’abondance de liquidités. La BEI situe cette période entre décembre 2011 et mi 2013. Elle était marquée par un excédent de liquidités, avec des taux directeurs réduits et l’inflation en recul.

Chamberline Moko

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by : Agence Ecofin

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