(Agence Ecofin) – Ce montant ne représente qu’une partie des 140 millions d’euros obtenus par Amethis Fund III, lors de son premier closing réalisé à la mi-juillet. L’institution suédoise affirme vouloir renforcer ses engagements en Afrique, à travers cette opération qui vise à soutenir le secteur privé local.

L’institution suédoise de financement du développement, Swedfund a indiqué, mercredi 26 juillet, avoir engagé 20 millions d’euros (22,2 millions $), dans le troisième fonds panafricain d’Amethis, dénommé Amethis Fund III.

Swedfund qui se considère comme « un acteur relativement petit, avec seulement 2 bureaux de représentation en Afrique », a expliqué qu’il était important qu’il trouve « de bons partenaires », disposant d’un large réseau sur tout le continent. En s’engageant aux côtés d’Amethis Fund III, ce dernier affirme vouloir soutenir davantage le développement du secteur privé en Afrique. Ce soutien se traduira par des prises de participation dans de nombreuses entreprises africaines, qui contribueront non seulement à créer de l’emploi, mais aussi à générer des recettes fiscales pour leurs gouvernements.  

En dehors de Swedfund, la Société financière internationale (SFI), des family offices et institutions privées non dévoilées avaient contribué à mobiliser les 140 millions d’euros obtenus par Amethis Fund III, lors de son premier closing. Alors que Swedfund vient de dévoiler le montant investi dans ce fonds, les autres entités impliquées dans ce projet n’ont encore avancé aucun chiffre. La SFI avait néanmoins expliqué, dans une note de projet divulguée le 11 avril dernier, qu’elle prévoyait d’investir en fonds propres 40 millions d’euros et 30 millions d’euros sous forme de co-investissement dans ce fonds basé au Luxembourg.

Amethis Fund III ambitionne lever un montant total de 450 millions d’euros lors de son closing final, prévu au second trimestre 2024. Avant de réaliser cette clôture finale, le fonds utilisera les capitaux déjà à sa disposition pour financer une dizaine d’entreprises africaines de taille moyenne, évoluant dans des secteurs d’activités à fort potentiel. Le fonds engagera entre 25 et 40 millions d’euros, dans chaque société, et obtiendra en contrepartie, une part de capital minoritaire ou majoritaire celle-ci.

Chamberline Moko