le président Nana Akufo-Addo reste confiant, les créanciers observent

(Agence Ecofin) – Le Ghana continue d’essayer de sortir du cercle vicieux que représente sa dette souveraine qui, bien que modeste, est perçue désormais comme risquée par certains investisseurs. Son président, Nana Akufo-Addo, n’a aucun regret et reste confiant quant à une issue favorable des processus en cours.

Le président du Ghana, Nana Akufo-Addo (photo), a affirmé qu’il n’avait aucun regret sur l’endettement de son pays et que les ressources empruntées avaient été utilisées pour financer des projets d’infrastructures et de développement économique, selon des propos rapportés par Bloomberg. Le Ghana doit en effet faire face à une dette souveraine estimée à 576 milliards de cedis (45 milliards de dollars) selon des données de fin novembre 2022.

Le pays a commencé à restructurer sa dette en commençant par celle de l’intérieur, mais le processus est difficile et a déjà eu un impact sur certains investisseurs. La banque sud-africaine FirstRand a déprécié de 57% la valeur de ses avoirs en obligations souveraines ghanéennes, ce qui a entraîné une perte comptable potentielle équivalant à 27,3 millions de dollars.

La situation est rendue complexe par une inflation qui reste élevée, et une monnaie qui demeure à des niveaux bas par rapport au dollar US. Malgré cela, le président Akufo-Addo est confiant que le pays peut achever le processus de restructuration dans les délais, ce qui est une condition essentielle pour accéder à un prêt de 3 milliards de dollars du Fonds monétaire international et rétablir la stabilité macroéconomique.

Pendant ce temps, l’agence de notation S&P Global Ratings estime que les créanciers privés pourraient devoir annuler jusqu’à 50% de leurs avoirs sur la dette ghanéenne, ce qui représente un défi pour le pays. Des investisseurs ont même activé le mécanisme visant à se faire dédommager suite à ce qui serait un défaut de paiement du Ghana. Enfin, des discussions ont débuté avec la Chine ce mois de mars 2023, mais l’issue des échanges reste à suivre.

Certains analystes ne manqueront pas de souligner les risques d’investir sur les obligations souveraines dans les marchés émergents. Mais la volonté qu’affiche FirstRand de continuer à investir dans le pays et la récente émission réussie d’eurobonds par le Maroc à des taux historiquement bas montrent que le marché mondial du crédit commence peut-être à faire la différence sur le continent.

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by : Agence Ecofin

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