(Agence Ecofin) – En plus de renforcer sa présence en Afrique de l’Est, ces licences permettront à la l’entreprise nigériane de fournir des services de paiement sécurisés et transparents aux particuliers et entreprises au Rwanda.
L’entreprise nigériane Flutterwave, engagée dans la fourniture de solutions de paiement, a annoncé mercredi 15 mars, l’obtention de deux licences au Rwanda.
La première, qui est une licence d’émettrice de monnaie électronique, permettra à l’entreprise valorisée à près de 3 milliards $ d’acquérir tous les types d’instruments de paiement au Rwanda. La deuxième licence de transfert de fonds devrait permettre à la fintech dirigée par Olugbenga Agboola de traiter les transferts de fonds transfrontaliers entrants et sortants au Rwanda. Ces licences obtenues auprès de la Banque centrale rwandaise permettront à Flutterwave de renforcer ses opérations en Afrique de l’Est.
« Grâce à ces nouvelles licences, Flutterwave offrira des services de dépôt et de retrait d’argent, de transfert électronique de fonds, ainsi que des services de dépôts et retraits de fonds aux 13,46 millions de personnes habitants au Rwanda », explique le prestataire nigérian de services de paiement.
Selon Olugbenga Agboola, le Rwanda figurait dans les plans d’expansion en Afrique de l’Est de Flutterwave. L’octroi de ces licences représente pour le fondateur et directeur général de l’entreprise de paiement « un vote de confiance » qu’il mettra à profit pour « fournir aux micros, petites et moyennes entreprises (MPME) du Rwanda, les outils dont elles ont besoin pour stimuler l’économie, faciliter des transactions transfrontalières et soutenir les efforts d’expansion des entreprises mondiales et rwandaises ».
Cette opération permet à Flutterwave de franchir une nouvelle étape dans son parcours d’expansion. En septembre 2022, la fintech de technologies de paiement annonçait avoir obtenu la licence de traitement des paiements la plus élevée du Nigeria. Dénommée licence de commutation et de traitement, ce document octroyé par la Banque centrale nigériane allait permettre à la fintech de réaliser des transactions entre les banques, les fintechs et d’autres institutions financières.
Chamberline Moko
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by : Agence Ecofin
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