(BANQUE AFRICAINE DE DEVELOPPEMENT) – Trois ans après sa création, sous l’égide des banques publiques de développement dont la Banque africaine de développement et de réseaux bancaires régionaux, la coalition « Finance en commun » se renforce, se muant en un acteur central, reconnu par les plus grandes instances économiques internationales pour son engagement en matière de développement durable et de changement climatique.
Preuve de son influence grandissante à l’échelle mondiale, « Finance en commun » recense des membres à travers le monde. Aujourd’hui, « Finance en commun » englobe également des banques multilatérales, régionales, subrégionales, nationales, des acteurs du secteur privé des universités, des centres de recherche, outre la société civile. Et la coalition continue d’enregistrer de nouveaux adhérents.
« Finance en commun » s’est dotée d’un secrétariat et d’une coalition axés sur les Objectifs de développement durable. La coalition a participé au Sommet du G20 en Italie, présenté son rapport 2022 au Sommet du G20 en Indonésie et devrait répondre présent au prochain G20, en Inde, en 2023.
« Les outils et les impacts de la coalition “Finance en commun” depuis le premier jour restent visibles », a souligné son secrétaire général, Adama Mariko, lors d’un panel consacré au « Bilan des réalisations de Finance en commun ». La session était organisée au troisième et dernier jour du Sommet Finance en commun, qui s’achevait le 20 octobre 2022 à Abidjan, en Côte d’Ivoire.
“Finance en commun” a mis en place 10 groupes thématiques et publié 30 documents de recherche. Et, lors de cette troisième édition du sommet, certains de ses membres ont lancé deux nouvelles coalitions : la Coalition mondiale pour les villes résiliences et l’Alliance des banques subsahariennes pour le développement en Afrique.
Antonella Baldino, directrice du financement du développement international de Cassa Depositi e Prestiti un organisme public italien de financement de projets, a annoncé que l’Italie avait créé un fonds Climat doté de 4,2 milliards de dollars sur 5 ans, pour financer des projets dédiés au climat.
« Si vous regardez bien, au cours des deux-trois dernières années, les banques publiques de développement ont évolué sur les questions de transition juste et d’économie verte », a souligné Gustavo Montezano, président-directeur général de la Banque brésilienne de développement BNDES. Celles-ci, a-t-il argué, doivent prendre davantage de risque, créer de nouveaux marchés, se montrer plus souples et travailler avec le secteur privé national et international en matière de transition verte. « Pour un dollar investi par une entreprise privée, la BNDES va investir un autre dollar pour la reforestation, et nous avons investi 250 millions de dollars à ce jour », a déclaré Gustavo Montezano. Il a ajouté que la BNDES gère aujourd’hui le plus grand programme de concession environnementale au monde : 30 millions d’hectares pour la gestion durable de bois et le tourisme. « Notre intention est d’avoir 100 % de nos prêts en 2023-2024 qui soient neutres en carbone », a-t-il indiqué.
« Les résultats, jusqu’ici, ne représentent qu’une fraction de ce qui est attendu au niveau mondial pour faire face à cette tempête d’un monde moderne avec des changements dans l’économie moderne. Surmonter des défis qui deviennent de plus en plus complexes requiert de nouvelles collaborations des banques publiques de développement, qui doivent jouer un rôle central », a ajouté Antonella Baldino.
Sudatta Mandal, directeur général adjoint de la Small Industries Development Bank of India (SIDBI) qui dit représenter la voix des petites et moyennes entreprises (PME), a souligné que celles-ci éprouvent des difficultés à accéder aux capitaux des investissements verts. « En même temps, ces entreprises n’ont pas d’autre choix que d’investir dans les technologies vertes, si elles veulent continuer à fournir les grandes entreprises », a déclaré Sudatta Mandal, ajoutant : « Il est donc important de comprendre ces exigences spécifiques des PME et les aider à mieux s’orienter vers des technologies vertes. » En écho au président de la Banque africaine de développement, Akinwumi Adesina, selon lequel « si les femmes en Afrique gagnent, c’est l’Afrique qui gagne », Sudatta Mandal a indiqué que la SIDBI compte mettre en place un réseau de femmes expertes en finance pour guider d’autres femmes vivant dans l’arrière-pays, parce qu’elles ont un énorme potentiel pour le développement économique de l’Inde.
Williams Roos, responsable au Trésor français est revenu sur la manière dont les banques publiques de développement peuvent mobiliser des capitaux privés et comment « Finance en commun » peut collaborer avec l’Alliance pour l’entrepreneuriat en Afrique. « L’idée, en se mettant ensemble, c’est de se développer ensemble », a-t-il lancé.
Au nom de la société civile, Collins Liko, chargé de politique économique et travail sur les droits de l’homme du Réseau-DESC a demandé que les membres de « Finance en commun » s’assurent que leurs investissements dans les projets respectent les droits de l’homme et l’égalité des sexes, l’environnement, et les droits des communautés autochtones.
Un deuxième panel, intitulé « Promouvoir des approches systémiques : vers une discussion globale, régulateurs banques publiques de développement et secteur privé », a réuni Rémy Rioux, président de Finance en commun et directeur général de l’Agence française de développement, Eric Usher, responsable de l’initiative financière du Programme des Nations unies pour l’environnement, Cliff Prior, PDG du Global Steering Group for Impact Investing, Ravi Menon, président du Réseau pour le verdissement du système financier ; ainsi que, par visioconférence, Jean Boissinot, secrétaire général de Network for Greening the Financial System.
Regroupant 120 membres, Network for Greening the Financial System regroupe des banques centrales et des instances de régulation qui collaborent en matière de changement climatique et d’enjeux liés à l’environnement. « Nous œuvrons à l’écologisation des politiques monétaires, a expliqué Jean Boissinot. Par exemple, avec la crise actuelle, les banques centrales doivent penser à voir comment réagir à cette crise énergétique qui, à l’évidence, marque un environnement difficile pour elles ».
Il faut rassembler les forces, faire de la recherche et de la sensibilisation ensemble sur la transition verte, a plaidé Rémy Rioux. « Les banques publiques de développement ont depuis longtemps assez d’expériences concrètes, en matière de lutte contre le changement climatique et d’autres grands acteurs nous regardent, car nous faisons moins de profit, nous sommes publics, nous pensons au long terme. »
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