
(Agence Ecofin) – Au premier trimestre 2022, le marché télécoms burundais comptait 7 798 885 abonnés selon le régulateur. Quatre sociétés, Econet Leo, Lumitel, Smart et Onatel, y opéraient. Une évolution récente sur le marché pourrait relancer la concurrence de plus belle.
L’opérateur de téléphonie mobile Smart Burundi dénonce une volonté des autorités de lui nuire suite à sa fermeture par l’Agence de régulation et de contrôle des télécommunications (ARCT). Dans un entretien accordé au média local Iwacu, Jean-Marie Lacroix, le directeur commercial de Smart, soutient que la décision de fermeture du réseau Smart est politique car elle bénéficie au concurrent Lumitel. La filiale de Viettel, groupe télécoms appartenant à l’armée vietnamienne, est soupçonnée depuis longtemps d’abriter quelques membres du régime au sein de son actionnariat.
« Personne ne s’est soucié des consommateurs, du développement de l’activité commerciale de l’entreprise. Nous avons des clients connectés, des entreprises connectées et des assurances connectées », déplore Jean-Marie Lacroix.
C’est le 18 août que l’ARTC a demandé à Smart de cesser toute activité sur le territoire national. Elle reprochait à la société l’expiration de sa licence télécoms le 27 juillet dernier et des arriérés d’impôts.
Si Smart affirme avoir payé 6 654 864 491 francs burundais (3,2 millions $) à la fin du mois de mai 2022, le régulateur télécoms juge que ce n’est pas la totalité des arriérés auxquels se sont ajoutés des pénalités. Un montant de près de 9 milliards de francs burundais qui surprend Smart. Mais Samuel Muhizi, le directeur général de l’ARCT soutient que « même une pénalité est un due ».
Pour ce qui est de la licence télécoms dont Smart a introduit le dossier de renouvellement depuis mars dernier, le régulateur télécoms indique que la société n’a pas pu fournir l’attestation de non-redevabilité réclamée par l’Office burundais des recettes qui doit confirmer que la société télécoms ne doit rien à l’administration fiscale.
Samuel Muhizi, a laissé entendre à Iwacu que même si Smart réussi à régler toutes ses dettes fiscales, il n’est pas sûr que l’entreprise puisse opérer. « Renouveler sa licence d’exploitation après la fermeture du réseau est un vrai parcours du combattant. La présidence s’en mêle puisque cela exige notamment un décret présidentiel », a-t-il indiqué.
Muriel Edjo
Lire aussi : 05/03/2018 – Burundi : Lumitel étend son service 4G à l’ensemble du pays
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