
(Agence Ecofin) – Au cours des vingt dernières années, chaque pays d’Afrique centrale a concrétisé tant bien que mal sa composante du projet d’interconnexion sous-régional des réseaux de télécoms. Mais la transformation numérique s’accélérant, les défis sont d’un autre type. Centraliser les actions devient plus qu’urgent.
L’Assemblée des régulateurs des télécommunications de l’Afrique centrale (Artac) et la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) ont convenu d’une collaboration favorisant l’intégration sous-régionale aussi bien dans les télécoms que le numérique. Jeudi 15 septembre, Louis-Marc Sakala, le directeur général de l’Autorité de régulation des postes et communications électronique (Arpce) du Congo, par ailleurs président exécutif de l’Artac depuis mars 2022, et Michel Niama, le commissaire en charge du marché commun de la Cémac, se sont mis d’accord lors d’une séance de travail organisée à Brazzaville.
Selon Louis-Marc Sakala, l’Artac souhaite collaborer plus étroitement avec la Cemac comme une institution spécialisée des télécoms, un bras technique sur lequel la grande communauté économique et monétaire peut s’appuyer sur les questions liées au télécoms et bien d’autres.
Dans un contexte de transformation numérique accélérée à travers l’Afrique, notamment en Afrique centrale, l’Artac ne veut plus être uniquement limités aux télécoms qui sont devenus un secteur transversal avec la quatrième révolution industrielle. Sans télécoms, pas de connectivité, pas de numérique.
L’Artac, à travers ses objectifs de promotion d’un environnement harmonisé et favorable à l’utilisation des technologies de l’information et de la communication (TIC) au service du développement humain, social et économique dans la sous-région, peut unifier la vision de ses membres, accélérer la modernisation, la coordination et la standardisation du cadre réglementaire télécoms et TIC, des réseaux de télécommunications nationaux et faciliter in fine une réelle interconnexion télécoms et numérique entre Etats.
Michel Niama a reconnu que « les actions de l’Artac, au niveau sous-régional, vont de paire avec les ambitions nobles de nos chefs d’État qui voudraient bien construire un espace intégré pour la sous-région. Cette intégration devrait se faire avec les divers moyens de communication disponibles, et l’Artac devient pour nous l’un des principaux leviers pour lesquels nous devons conjuguer les efforts ensemble pour permettre à notre sous-région de pouvoir accélérer son processus de développement ».
Pour jouer avec efficacité le rôle technique qu’elle sollicite auprès de la Cemac, l’Artac voudrait bénéficier du soutien financier de la Communauté dans plusieurs domaines, notamment le renforcement des capacités des experts nationaux en charge des communications électroniques. L’objectif est de remédier à la pénurie de main-d’œuvre locale qualifiée, de savoir-faire et de moyens dans le secteur émergent des télécommunications et des TIC.
Muriel Edjo
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