
(Agence Ecofin) – Alors qu’elles contribuent à plus du tiers du PIB du Kenya, les micro et PME kényanes ont toujours des difficultés d’accès aux services financiers. A travers le nouveau mécanisme du FMO, I&M Bank Kenya financera des PME qu’elle perçoit comme trop risquées.
L’institution néerlandaise de financement du développement, FMO, a annoncé le lundi 18 juillet, l’octroi d’une facilité de garantie, en monnaie locale, d’un montant de 15 millions $ à la banque commerciale kényane, I&M Bank Kenya.
Grâce à ce mécanisme de partage de risque, la filiale bancaire contrôlée à 100 % par le groupe financier est-africain I&M Group PLC renforcera ses offres de financement à l’endroit de ses entreprises clientes. Au-delà du capital, l’établissement bancaire kényan fournira des solutions numériques à des PME locales.
« La garantie accordée par le FMO aidera nos clientes, micro, petites et moyennes entreprises à accélérer leur croissance et à soutenir leurs efforts d’expansion, tout en apportant un soutien aux clients touchés négativement par la covid-19 », explique Kihara Maina (photo), directeur général d’I&M Bank Kenya.
La banque kényane est partenaire du FMO depuis 2010. Celui-ci renforce sa collaboration par le biais de cette récente garantie de portefeuille Nasira. Il s’agit d’un mécanisme déployé pour permettre à des banques locales de financer via des prêts des entreprises mal desservies qu’elles perçoivent comme trop risquées.
Dans le but d’atteindre une plus grande clientèle de micro et PME, I&M Bank Kenya a intégré sur sa plateforme des solutions qui permettent à sa clientèle d’accéder à des prêts non garantis d’un montant compris entre 50 000 et 3 millions de shillings kényans. Ces crédits sont remboursables sur une période pouvant aller à 3 ans.
Dans ses résultats du premier trimestre 2022, publiés le 24 mai dernier, I&M Group PLC a indiqué que son portefeuille de prêts a augmenté de 13 % à 218,4 milliards de shillings kényans (1,84 milliard de dollars), au 31 mars 2022. La part de prêts accordés par sa filiale kényane à des PME n’a pas été précisée. Bien qu’elles contribuent à plus de 1/3 du PIB du Kenya, les micros, petites et moyennes entreprises sont toujours confrontées à des contraintes d’accès aux services financiers.
Chamberline MOKO
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by : Kelly Chamberline MOKO
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