(Agence Ecofin) – La gestion prudente des réserves de change par le Nigeria pose des défis de trésorerie aux compagnies de transport aérien. L’association internationale du secteur invite le gouvernement nigérian à faciliter le rapatriement de ces ressources pour soutenir la reprise des activités.
Une trésorerie de 450 millions $ appartenant à des compagnies aériennes internationales était bloquée au Nigeria à la fin du mois d’avril dernier, selon des propos rapportés à la presse le dimanche 19 juin par Kamil Al-Awadi, vice-président de l’Association internationale du transport aérien (IATA), en marge de l’assemblée générale de cette institution.
« La connectivité est précieuse. La crise a démontré que tout le monde souffre lorsque l’aviation s’arrête. Un secteur du transport aérien financièrement viable soutient l’emploi et doit être un moteur de la reprise économique de l’Afrique et du Moyen-Orient après la covid-19. Le déblocage des fonds bloqués est une priorité », a fait savoir M. Al-Awadi.
Au total, 1 milliard $ de trésorerie des compagnies aériennes étrangères ont été bloqués dans une douzaine de pays africain, avec les sommes les plus importantes recensées au Zimbabwe (100 millions $), en Algérie (96 millions $), en Erythrée (76 millions $) et en Ethiopie (75 millions $). Pour le Nigeria comme ces autres pays, le principal défi est celui de la disponibilité des réserves de change.
Ce n’est pas la première fois qu’Abuja bloque des ressources devant être transférées à des compagnies aériennes internationales. Le pays est réputé pour être difficile dans les négociations, lorsque les transporteurs souhaitent récupérer leur argent. Il possède l’un des pétroles bruts au prix élevés au monde. Malgré une évolution à la hausse du cours du baril, le pays peine à attirer les devises étrangères.
Cette situation pousse la Banque centrale à rationner l’accès à ces devises, pour l’achat des biens de première nécessité et ceux qui présentent une urgence certaine. Même si les réserves liquides en devises sont remontées à 38,4 milliards $, ce niveau est en baisse par rapport à des réserves de 39,5 milliards $ au mois d’avril dernier. Rappelons cependant que ce n’est pas la première fois que le Nigeria fait face à des niveaux de réserves bas.
Le contexte actuel est cependant dominé par une inflation historique au niveau global, et des défis énergétiques dans le pays ne favorisent pas toujours un renforcement de la production interne. L’IATA plaide pour que les gouvernements du monde y compris celui du Nigeria puissent débloquer les fonds des compagnies aériennes, afin de faciliter la reprise progressive des activités du secteur du transport aérien.
Idriss Linge
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by : Idriss LINGE
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