(Agence Ecofin) – Lightrock, une firme de private equity qui compte une soixantaine d’entreprises du digital dans son portefeuille dont 6 en Afrique, négocie pour en racheter 4 autres appartenant à la holding sud-africaine EOH, spécialisée dans les services informatiques et de gestion des données.

LR Africa Holding, une entreprise qui sert de plateforme d’investissement pour la firme internationale de private equity Lightrock, est sur un processus qui pourrait lui permettre de racheter 4 entreprises appartenant à EOH Holding, une société sud-africaine fournissant des solutions technologiques aux entreprises et aux administration publiques, apprend-on d’un communiqué officiel.

Selon le document consulté par l’Agence Ecofin et qui a été publié sur la bourse de Johannesburg, EOH a indiqué que sa filiale qui gère les 4 entreprises objet du projet de cession, a trouvé un accord avec Lightrock pour un deal valorisé à 417 millions de rands sud-africains, soit environ 30 millions $ au taux de change actuel.

Les quatre sociétés cédées sont HTCSA qui fait dans l’ingénierie des données et la gestion des risques, MIE qui se spécialise dans la vérification des antécédents et le filtrage, XDS qui travaille dans le domaine de la sécurité des données au profit des bureaux d’information sur le crédit, et Zenaptix, une société de développement de logiciels couvrant divers aspects du big data.

Ce groupe d’entreprises viendra renforcer le portefeuille d’investissement de Lightrock en Afrique qui compte déjà 6 entreprises. Pour EOH, le deal lui donne une opportunité de mobiliser de la trésorerie pour financer certains de ses projets de développement, mais aussi pour rembourser une partie de sa dette.

L’analyse et le traitement des données continue d’être au centre de l’attention des investisseurs ciblant l’Afrique. Les startup de ce secteur ont reçu près de 140 millions $ de financement rien que sur les deux premiers mois de l’année 2022. Avec plus d’engagements dans les services digitaux en Afrique, la demande de services pour la gestion de données massives devrait aller croissante, pour permettre aux entreprises de mieux exploiter les informations en leur possession.

Idriss Linge