(Agence Ecofin) – Les fournisseurs de prêts en ligne au Kenya ont jusqu’à septembre 2022 pour solliciter une licence d’exercice auprès de la Banque centrale. Cette décision vise à encadrer une activité qui jusqu’ici était encore non réglementée.
Au Kenya, les sociétés engagées dans la fourniture de prêts en ligne, à l’instar de M-Shwari, Branch, Tala, ont six mois, soit jusqu’au 16 septembre prochain, pour solliciter une demande d’exercice auprès de la Banque centrale du pays, ou alors cesser leurs activités. Ainsi en a décidé le régulateur du système bancaire dans une décision prise le lundi 21 mars.
A travers cette mesure, la Central Bank of Kenya entend réglementer et encadrer l’activité d’octroi de prêts en ligne qui, avant cette décision n’était soumise à aucun contrôle ni surveillance.
« Le règlement vise à répondre aux préoccupations soulevées par le public en raison de la récente croissance significative des prêts numériques, en particulier par le biais des téléphones mobiles. Ces préoccupations concernent les pratiques prédatrices des fournisseurs de crédit numérique non réglementés auparavant, et en particulier leurs coûts élevés, les pratiques de recouvrement de dettes contraires à l’éthique et l’abus d’informations personnelles », justifie la Banque centrale.
Cette mesure fait suite à la publication le 18 mars dernier, d’une note dans laquelle la Banque met en garde les fournisseurs de crédit numérique contre la divulgation d’informations sur des clients sans leur consentement, la collecte de dépôts, ou encore le recours aux menaces et à la violence pour intimider des clients en défaut de paiement. Le régulateur a déclaré vouloir assainir le secteur sujet aux abus des consommateurs et au non-respect du système de paiement en vigueur dans le pays.
Ce règlement une fois entré en vigueur donnera la voie à la surveillance des activités de prêts en ligne ainsi qu’au contrôle des sociétés engagées dans ce secteur, avec au final la protection des consommateurs contre divers abus. Les fournisseurs de prêts en ligne devront désormais justifier l’origine des fonds qui sont prêtés, ce dans un souci de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme.
L’association des fournisseurs de crédit numérique au Kenya qui regroupe un ensemble d’acteurs opérant dans ce secteur n’a pas encore commenté cette décision.
Chamberline Moko
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by : Kelly Chamberline MOKO
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