(Agence Ecofin) – Active au Togo, Bénin, Gabon et au Cameroun, Gozem avait déjà mobilisé 7 millions de dollars dans plusieurs cycles de financements. La start-up basée à Singapour projette désormais de renforcer sa présence en Afrique centrale et occidentale.

La start-up d’e-services Gozem a annoncé avoir mobilisé 5 millions $, auprès d’un consortium d’investisseurs dominés par AAIC, Thunes (TransferTo), Momentum Ventures (SMRT), Innoport Ventures (Schulte Group), CMC Ventures (National Express) et Liil Ventures (Mobility ADO). Avec ce nouveau tour de financement, le total des ressources mobilisé jusqu’ici atteint désormais les 12 millions $.

Les discussions sur ce financement se sont déroulées, il y a un peu plus d’un mois, à Lomé au Togo, a appris l’Agence Ecofin de sources proches du processus. Ce financement de série A sera dédié à l’extension de leur réseau vers la RDC, le Sénégal et la Côte d’Ivoire. « Alors que nous opérons dans quatre pays, nous voulons être implantés dans toute la région au cours de la prochaine année », a confié le cofondateur, Emeka Ajene.

Avec ce financement, indique-t-on, la jeune entreprise va également poursuivre son opération de financement d’actifs pour ses chauffeurs, en utilisant le modèle de location avec option d’achat qui consiste à fournir des véhicules à ceux-ci. En effet, grâce à ce système, la société a déjà mis à disposition de ses conducteurs, 1500 véhicules et ambitionne d’atteindre le chiffre de 200 000 avant 2025.

Ce nouveau tour de financement vient s’ajouter à de précédentes actions menées par l’entreprise qui a son siège à Singapour, avec ses premiers bureaux opérationnels à Lomé. Elle avait déjà en effet mobilisé 7 millions de dollars dans plusieurs cycles de financements, à travers notamment des dettes plus tard converties en actions et des apports en fonds propres.

Présent au Togo, Bénin, Gabon et au Cameroun, Gozem revendique plus de 800 000 utilisateurs enregistrés. En 3 ans, l’entreprise revendique plus de 5 millions de courses effectuées. Elle évolue cependant dans un environnement où la concurrence se renforce. Au Cameroun elle sera en compétition avec Yango une entité appartenant à la multinationale russe Yandex, et qui s’est offert des parts de marché dans le secteur en Côte d’Ivoire.