Encourager les initiatives législatives en Afrique pour un numérique responsable (HUAWEI)

(HUAWEI ) – La pandémie l’a prouvé avec le bond en avant numérique qu’elle a engendré : l’Afrique est sans doute le nouvel eldorado du digital. Parce que les risques liés à la digitalisation progressent aussi, voire plus vite qu’elle, il est impératif aujourd’hui que le continent comble avec ses partenaires le vide juridique qui entoure le numérique afin de protéger ses citoyens et de conserver la souveraineté sur les données qu’il produit.

Au tout début déjà de la diffusion des technologies du digital, l’Afrique s’est illustrée par sa capacité à franchir en une étape ce que les autres pays franchissent en trois étapes : à titre d’exemple, la croissance de la téléphonie mobile en Afrique a connu, avec un taux annuel moyen supérieur à 6%, la plus forte progression au monde (GSMA). Si cette capacité à prendre le train en marche deux fois plus rapidement que d’autres n’est pas une nouveauté, la pandémie de la Covid-19 a permis d’en fournir une nouvelle illustration, comme le montre l’évolution fulgurante du secteur du paiement mobile : alors que l’Afrique est restée leader mondiale du mobile money en 2020, le nombre de comptes a augmenté de 12% (de 469 millions à 548 millions) et la valeur des transactions a progressé de 23% (GSMA).

Cependant, lorsque l’on regarde les continents et les pays où la transition numérique est largement avancée, il apparaît de manière assez claire que la rapidité de la digitalisation a, comme toute médaille, son revers. Les débats européens autour du digital le montrent bien : ces technologies sont aujourd’hui l’objet de controverses de plus en plus prégnantes dans l’opinion publique et de mieux en mieux prises en compte par les autorités de régulation. Cybersécurité, souveraineté numérique, protection des données, utilisation de la data par les acteurs économiques et technologiques: autant de problématiques inhérentes au développement du digital. Dans un rapport sur l’impact du Covid-19 sur la cybersécurité, le cabinet Deloitte a montré de manière très claire la façon dont la pandémie a créé une véritable surexposition des individus et des entreprises aux risques numériques. Ainsi, l’un des corollaires du télétravail a par exemple été l’augmentation des pratiques de phishing, dans le piège desquelles 47% des individus sont tombés. IBM a calculé que le coût moyen du phishing en 2020 dans le cadre du travail à domicile pouvait atteindre 137 000 dollars.

La grande leçon de la pandémie est donc en réalité que la vitesse de la digitalisation est proportionnelle à la vitesse à laquelle émergent les risques qui y sont liés. Elle peut présenter des avantages considérables sur le plan du développement économique à la condition qu’elle soit correctement appréhendée et régulée, car il en va de la sécurité des citoyens et de la responsabilité des pouvoirs publics et des grands acteurs du numérique en Afrique. L’affaire Cambridge Analytica a montré que l’Afrique ne faisait pas exception à ces risques. L’employé à l’origine de la révélation du scandale a déclaré que la société testait ses sytèmes d’analyse des données en particulier dans les Caraïbes et en Afrique en raison de la quasi inexistence des législations de protection des données personnelles. Archippe Yepmou, président et cofondateur de l’ONG Internet sans frontières, avait alors déclaré : « L’Afrique est le champ de données personnelles le plus ouvert de la planète ».

L’Afrique est donc aujourd’hui appelée à s’engager sur le plan législatif pour cartographier les nouveaux risques numériques et construire des réponses légales et réglementaires adaptées. Ce devoir est aussi celui des nombreux partenaires qui accompagnent le continent dans la digitalisation et qui oeuvrent déjà, pour beaucoup, à ne pas répéter les erreurs du passé. Chez Huawei, en tant que leader mondial des TIC, nous encourageons la collaboration entre acteurs publics et privés pour une protection et une fiabilité de tous les usagers du digital en Afrique. L’enjeu pour le continent et pour chaque pays africain est, en ce sens, d’assurer la sécurité de ses données et d’en conserver la souveraineté !

Philippe WANG – Vice-président exécutif Huawei Northern Africa

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by : HUAWEI

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