(PLUM CONSULTING) – Un rapport de Plum Consulting, commandé par le UK Spectrum Policy Forum (SPF), fait plusieurs recommandations au gouvernement britannique, notamment de donner au régulateur des télécommunications des responsabilités en matière d’impact environnemental.
Les décideurs politiques doivent placer les questions environnementales au cœur de leurs politiques en matière de spectre radioélectrique. C’est le thème général des recommandations issues d’une étude de Plum Consulting pour le UK Spectrum Policy Forum (UK SPF).
Le rapport, intitulé “The role of spectrum policy in tackling the climate change issue” examine d’abord le double rôle joué par le secteur des communications face au changement climatique :
- D’une part comme un moyen de réduire les émissions carbone : Cet effet est dû d’une part au changement de comportement des utilisateurs (par exemple, grâce à des déplacements réduits ou à des pratiques de travail plus efficaces), et d’autre part à travers l’utilisation des technologies numériques par différents secteurs (industrie 4.0, smart grids, transports…).
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D’autre part comme émetteur d’émissions de carbone : Les émissions résultent principalement de la consommation d’électricité chez l’utilisateur, bien qu’il y ait aussi un coût environnemental lié au déploiement et à l’exploitation des réseaux.
Le rapport se concentre ensuite sur les politiques de fréquences radio. Il montre que, même si les fréquences radio (attributions et utilisation) ne sont pas un contributeur majeur au changement climatique en comparaison aux centres de données et aux appareils grand public, il existe tout de même des moyens pour les politiques de fréquences d’avoir un impact positif significatif sur l’environnement – bien que ceux-ci n’aient pas encore été étayés par des données quantitatives.
Les recommandations principales du rapport de Plum Consulting sont les suivantes :
- Le régulateur doit exercer des responsabilités en matière d’impact environnemental. Actuellement, les régulateurs britanniques doivent prendre en compte les préoccupations économiques et sociales, mais pas les impacts environnementaux. Une approche plus systématique est nécessaire pour une vision plus large qui permettra au secteur des communications de s’attaquer au problème climatique.
- Un régime de mesure et de suivi est nécessaire pour aider à la régulation, car il y a actuellement un manque de données et de recherche quantitative sur l’empreinte environnementale nette du secteur des communications.
- En raison du rôle essentiel des services météorologiques, de surveillance du climat et d’observation de la Terre, les fréquences utilisées pour les services scientifiques doivent être protégées.
- Les utilisateurs de fréquences devraient systématiquement utiliser des sources d’énergie verte, à moins qu’il n’y ait des raisons impérieuses de ne pas le faire. Des lignes directrices réglementaires contraignantes et consultatives doivent s’appliquer dans ce domaine.
- Les réseaux existants devraient être mis à jour dès que possible, car les dernières technologies mobiles devraient être plus économes en énergie.
- Afin d’améliorer l’efficacité de la distribution d’énergie, des fréquences appropriées doivent être identifiées pour une utilisation par le secteur de l’énergie – cela ne signifie pas nécessairement que des fréquences doivent être exclusivement réservées au secteur de l’énergie.
- Une quantité suffisante de spectre radio doit être mise à disposition par le régulateur afin de réduire autant que possible le nombre de sites mobiles.
- Les fréquences de spectre doivent être attribuées en blocs contigus dans la mesure du possible, car les blocs non contigus peuvent être moins efficaces en termes de coût et d’impact environnemental.
Le rapport souligne qu’avant d’examiner comment les politiques de fréquences peuvent avoir un impact sur le changement climatique, il est crucial de comprendre de quelle façon elles peuvent être mises en œuvre. A ce propos, la Commission britannique Nationale des Infrastructures a recommandé que les organes de régulation des télécommunications (Ofcom), de l’énergie (Ofgem) et de l’eau (Ofwat) aient de nouvelles fonctions pour « promouvoir l’atteinte de l’objectif « zéro émission nette » d’ici 2050 et améliorer la résilience ». Une telle recommandation est en effet nécessaire si l’Ofcom veut être en mesure d’agir sur les problèmes soulevés dans ce rapport. De plus, avant toute décision dans ce domaine, les gouvernements doivent effectuer une évaluation complète de l’impact de la réglementation.
Aude Schoentgen, consultante principale chez Plum : « Le secteur TMT (Télécom Media Technologie) peut contribuer de manière significative à la lutte contre le changement climatique et en tant que moteur de progrès socio-économique, il doit jouer son rôle dans les questions environnementales. Cependant, alors que des initiatives privées ont commencé à émerger, il est nécessaire que les décideurs politiques et les régulateurs adoptent une vision holistique de la chaîne de valeur TMT et de l’évolution de son impact net sur le climat. Ils pourront ainsi se concerter, définir et mettre en œuvre des cadres appropriés. »
David Meyer, président du UK Spectrum Policy Forum : « Les fréquences de spectre sont au cœur de nombreuses technologies et services de données que nous tenons pour acquis, ce qui peut contribuer à réduire notre impact sur l’environnement. Ce rapport est une étape importante dans l’identification de la manière dont nous pouvons utiliser le spectre de manière plus respectueuse de l’environnement. Il fournit une invite opportune aux gouvernements, aux régulateurs et à tous ceux qui sont impliqués dans l’utilisation du spectre, car nous cherchons tous des moyens de rendre notre industrie aussi respectueuse du climat que possible. »
A propos de Plum Consulting
Plum Consulting est une société de conseil indépendante spécialisée dans les télécommunications, les médias et les technologies. Nous fournissons des conseils et des études économiques et réglementaires aux gouvernements, régulateurs, équipementiers et opérateurs dans de nombreux pays.
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