
(Agence Ecofin) – Malgré la covid-19 et ses effets, les dix plus grandes sociétés cotées d’Afrique affichent une solide capacité à rembourser leurs dettes. Le total de leurs avoirs financiers est supérieur à leurs engagements de remboursement, mais avec quelques disparités selon les secteurs.
La dette nette connue du top 10 des sociétés cotées en Afrique affiche une valeur négative de 29,1 milliards $, selon des données disponibles sur la plateforme Capital IQ. Ce résultat est obtenu en additionnant l’ensemble des dettes à long et court terme, auxquelles on soustrait la liquidité disponible et potentielle (investissements sur titres) dans chacune des entreprises analysées.
Selon les règles financières, lorsque la dette nette est négative, c’est une bonne nouvelle. Cela signifie que l’entreprise possède plus de liquidités que d’engagements à rembourser. Cette solide position financière pour les dix plus grandes capitalisations en Afrique, est portée par le groupe financier Standard Bank basé en Afrique du Sud, dont le premier actionnaire avec 20,4% de participation est Industrial and Commercial Bank of China, contrôlé à 71% par l’Etat chinois.
Sa trésorerie affiche un surplus de 19,3 milliards sur sa dette, ce qui en fait l’entreprise la plus liquide du top 10 des sociétés africaines cotées en bourse. Une autre banque toujours sud-africaine (FirstRand), lui emboîte le pas, avec une trésorerie supérieure à sa dette de 5,4 milliards $. Naspers Limited, la plus importante capitalisation boursière du continent, affiche une dette trésorerie supérieure de 4,5 milliards $ à sa dette globale.
Les grosses capitalisations africaines du secteur de la télécommunication n’ont pas la chance d’avoir le même profil. Safaricom basé au Kenya, et qui est le groupe de télécommunications le plus valorisé des marchés financiers africains, affiche une dette supérieure de 322,5 millions $ à ses avoirs financiers.
Le Marocain Itissalat al Maghrib, encore connu sous l’appellation de Maroc Telecom, est l’entreprise du top dix des sociétés africaines cotées, dont le niveau d’endettement est le plus important, comparé à sa trésorerie, avec une dette nette positive de 1,9 milliard $. Il devance tout juste Vodacom, le concurrent sud-africain, qui est à 1,7 milliard $.
Rappelons que si ces indicateurs sont analysés sur une période de 12 mois, ils ont dû évoluer pour certains, dont la période prise en compte est soit celle s’achevant fin juin 2020, soit fin septembre de la même année.
Aussi, les investisseurs qui sont sensibles à des performances comme la croissance du résultat net seront davantage attentifs aux sociétés minières de ce classement. Leurs bénéfices nets ont bien augmenté, tirés par des hausses des prix des matières qu’elles produisent et vendent.
Idriss Linge
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by : Idriss LINGE
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