(Agence Ecofin) – Avec peu d’options pour accéder aux services bancaires de base, des particuliers du secteur informel en Egypte se tournent vers des fintech et autres firmes, telles que Dayra, qui s’investissent dans la fourniture de produits financiers.

Dayra, une fintech égyptienne dont l’activité consiste à fournir des services financiers aux acteurs du secteur informel ainsi qu’aux micro-entreprises non bancarisées du pays, a levé un financement de pré-amorçage de 3 millions $ auprès d’un groupe d’investisseurs, parmi lesquels figure la firme égyptienne de private equity Tanmiya Capital ventures, le fournisseur égyptien de services financiers EFG Hermès et l’américain Y Combinator.

« Nous sommes fiers d’être le premier investisseur institutionnel à nous associer à Dayra chez qui nous voyons un énorme potentiel en raison de son modèle commercial […] Nous avons acheminé des capitaux d’investissement clés dans l’entreprise et également offert une facilité de financement sur mesure de plusieurs millions », a déclaré Walid Hassouna, directeur général de la plateforme NBFI, en charge des activités non bancaires chez EFG Hermes.

30 % des 104 millions d’Egyptiens sont bancarisés ; ce qui renseigne sur le fait qu’une partie importante de la population du pays n’a pas accès aux services bancaires traditionnels. De nombreuses exigences posées par les banques ne facilitent pas l’ouverture de comptes bancaires ou encore l’obtention de prêts pour des travailleurs à la demande et propriétaires de micro-entreprises.

Dayra fondée début 2020 dans le but d’améliorer la vie des personnes non bancarisées dans la région Moyen-Orient et Afrique du Nord compte plus de 10 personnes dans son équipe. La fintech fondée par Omar Ekram prévoit de doubler cet effectif pour développer l’entreprise et mettre sur pied de nouvelles fonctionnalités pour ses services et produits.

Chamberline Moko