le don covid-19 et la hausse des coûts du risque font plonger le bénéfice net en 2020

(Agence Ecofin) – La covid-19 a durement impacté les entreprises et les ménages qui sont les clients des banques. Les premiers résultats de l’exercice 2020 confirment les prévisions qui annonçaient déjà un recul des marges nettes. Crédit du Maroc est l’une de ces banques.

Crédit du Maroc (CDM), la filiale à 78,7% du groupe français Crédit Agricole a connu en 2020 un bénéfice net de 190 millions de dirhams marocains, soit environ 17,6 millions d’euros. Ce résultat est en baisse de 62,6% comparé à celui de l’année 2019.

Le document de communication financière qui donne cette information attribue cette contreperformance au don covid-19, et à la hausse du coût des risques, également liée à la pandémie.

« Le coût du risque consolidé enregistre à fin 2020, une augmentation de 124,7% à 721,7 millions de dirhams, soit une hausse annuelle du taux de coût du risque de 90 points de base à 164 points de base. Cette hausse provient essentiellement de l’intégration de l’impact de la crise covid-19, dont une part significative de provisionnement des encours sains. Grâce à sa politique prudente d’approvisionnement, Crédit du Maroc voit son taux de couverture s’accroître à 93,4% », explique l’entreprise.

On peut toutefois noter que sa résilience va au-delà de ces deux indicateurs qui sont des facteurs aggravants. Sur son activité, le chiffre d’affaires (produit net bancaire) de CDM a affiché un léger repli de 0,9% en 2020. Cette baisse est principalement imputée au repli des marges sur commissions (-8,1%).

« Cette évolution est liée notamment à la baisse des flux en agence et des flux monétiques en lien avec le confinement et au recul de l’activité import/export », argumente la banque dans son document.

Le Maroc est en effet un des pays en Afrique où les mesures de confinement pour limiter la propagation du virus ont été les plus strictement imposées. Face à cette situation, de nombreuses entreprises et ménages clients de banques ont eu des difficultés à emprunter de nouveaux crédits, ou rembourser des emprunts déjà existants.

Selon un récent rapport de Bank al Maghrib, la banque centrale du Maroc, les encours de créances en souffrance dans le bilan des banques locales a augmenté de 15,8% entre janvier 2020 et 2021. Les premières annonces de résultats aussi bien chez Bank of Africa que chez BCP font état d’une baisse marquée du bénéfice net en 2020.

Idriss Linge

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by : Idriss LINGE

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