
(Agence Ecofin) – Au cours des dix dernières années, le gouvernement tanzanien a vu l’une de ses principales sources de revenus télécoms périclité. Trouver une solution pour y remédier lui permettrait de se mettre à l’abri de mauvaises surprises.
Pour compenser les pertes financières induites par la chute du trafic télécoms international voix provoquée par l’adoption massive de l’application Over-The-Top (OTT) WhatsApp, le gouvernement de la Tanzanie réfléchit actuellement à diverses solutions, notamment à l’introduction de nouveaux tarifs data. Le ministre des Technologies de l’information et de la communication, Faustine Ndugulile (photo), l’a révélé mercredi 10 mars dans un entretien accordé à mwananchi.co.tz.
Reconnaissant qu’interdire les appels WhatsApp n’est pas une option viable, Emmanuel Manase, le directeur des questions sectorielles auprès de l’Autorité de régulation des communications de Tanzanie (TCRA), a indiqué qu’un ajustement des prix pourrait au contraire aider l’Etat à stabiliser ses recettes. Il a soutenu que la première étape sera d’abord d’identifier les téléphones qui émettent et reçoivent des appels via les OTT. A travers leurs données d’appels, le régulateur pourra estimer la valeur totale des appels émis et reçus afin de déterminer de combien ajuster le prix de la data.
Au fil des années, les OTT ont été préférés par les consommateurs des services télécoms au regard des coûts abordables qu’ils offrent. Conséquence, le nombre d’appels internationaux sur mobile est passé de 107,2 millions au quatrième trimestre 2012 à 27,27 millions au dernier trimestre de 2020, selon la TCRA. Soit un recul de 81,09 % en dix ans.
En trouvant une alternative à la chute des revenus sur le segment des appels internationaux, le gouvernement tanzanien veut préserver l’ensemble des ressources à travers lesquelles il prévoit de financer la relance économique post-Covid-19.
Muriel Edjo
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