(Agence Ecofin) – La pression est mise sur le gouvernement sud-africain pour apporter un ultime soutien à la Banque publique en charge du financement de l’agriculture dans le pays. Le risque brandi est celui de voir le pays perdre sa sécurité alimentaire.
« L’incapacité de la Banque agricole d’Afrique du Sud à prêter aux agriculteurs et aux entreprises agroalimentaires aurait un impact massif sur les approvisionnements alimentaires locaux », a déclaré Omri Van Zyl, directeur d’Agri SA, la plus grande association d’agriculteurs du pays.
Le gros défi avec cette demande, c’est que le gouvernement du président Cyril Ramaphosa n’a presque plus de marge budgétaire pour régler ce problème. Il a même été contraint de recourir au Fonds monétaire international (FMI) et d’autres bailleurs de fonds multilatéraux pour solliciter un appui de près de 5 milliards $. La Public Investment Corporation (PIC), l’entité en charge de la gestion des fonds de retraite de la fonction publique sud-africaine est déjà débordée, et ne peut intervenir.
La Banque agricole sud-africaine a déclaré lundi 27 avril 2020 qu’elle n’était pas en mesure d’honorer le remboursement de deux de ses dettes. Elle dit avoir entamé des pourparlers avec tous ses créanciers pour éviter que son premier défaut de paiement ne déclenche d’autres demandes de remboursement de milliards de rands de dettes, décrivant son problème actuel comme un « manque temporaire de liquidité».
Le ministère sud-africain des Finances a fourni à l’établissement financier des garanties de l’Etat de 5,7 milliards de rands (300 millions de dollars) en début d’année, alors que sa position financière se dégradait. D’autres garanties ou recapitalisations sont possibles, mais nécessiteront des réformes du modèle de financement de la Banque, selon des responsables de cette administration.
Le gouvernement sud-africain soutient déjà d’autres sociétés d’Etat en difficulté et a cessé le mois dernier, sa perfusion financière à la compagnie aérienne nationale, South African Airways qui est sur le point de s’effondrer. La question est de savoir s’il aura la même facilité avec une institution financière au cœur du secteur agricole qui a fait la force de l’Afrique du Sud au cours des 30 dernières années.
Idriss Linge
window.fbAsyncInit = function() {
FB.init({version: ‘v2.3’,appId: ‘103459506425194’, status: false, cookie: true, xfbml: true});
FB.Event.subscribe(‘comment.create’, jfbc.social.facebook.comment.create);
FB.Event.subscribe(‘comment.remove’, jfbc.social.facebook.comment.remove);
FB.Event.subscribe(‘edge.create’, jfbc.social.facebook.like.create);
FB.Event.subscribe(‘edge.remove’, jfbc.social.facebook.like.remove);
};
(function(d, s, id){
var js, fjs = d.getElementsByTagName(s)[0];
if (d.getElementById(id)) {return;}
js = d.createElement(s); js.id = id;
js.src = “https://connect.facebook.net/fr_FR/sdk.js”;
fjs.parentNode.insertBefore(js, fjs);
}(document, ‘script’, ‘facebook-jssdk’));
(function(d, s, id) {
var js, fjs = d.getElementsByTagName(s)[0];
if (d.getElementById(id)) return;
js = d.createElement(s); js.id = id;
js.src = “https://connect.facebook.net/en_GB/sdk.js#xfbml=1&version=v2.5&appId=103459506425194”;
fjs.parentNode.insertBefore(js, fjs);
}(document, ‘script’, ‘facebook-jssdk’));
by : Agence Ecofin
Source link