(Agence Ecofin) – Investec Group, une institution financière diversifiée qui délivre des services de banque d’investissement et de gestion d’actifs, a entamé le processus d’introduction de sa filiale Asset Management récemment renommée Ninety One, sur la Bourse de Londres, avec une double cotation sur la Bourse de Johannesburg. L’initiative entre dans le cadre de la décision prise fin 2019 de se déconsolider pour avoir plus d’efficience dans sa gestion.
Selon la note d’information présentée sur le London Stock Exchange, l’offre publique initiale (IPO) des actions a été faite à un prix initial qui va de 1,2 à 2,3 livres britanniques. Cela permettrait au groupe de mobiliser jusqu’à 226,1 millions de livres britanniques. Les analystes suivront cette opération avec attention, car elle se déroule dans un contexte international marqué par le repli des valeurs boursières sur les principaux marchés financiers du monde, en raison du coronavirus.
La gestion des actifs est aussi sous pression, car les frais gonflent plus vite que les honoraires et les opportunités de placement rentables sont assez faibles. D’autres grands groupes financiers comme l’assureur britannique Prudential, ou encore la Deutsche Bank ont eu recours à la même pratique. Pour Ninety One toutefois, il y aura un réel engouement des associés gérants qui souhaitent gonfler leur participation au capital de l’entreprise.
Investec Group devrait garder une marge de manœuvre suffisante sur sa filiale. Le flottant boursier ne devrait être que de 10%. Les associés gérants détiendront 20%, la filiale Investec Plc, 55% et le groupe lui-même, 15%. Cette introduction viendra gonfler le nombre d’entreprises actives en Afrique et présentes sur la Bourse de Londres.
Rappelons que la déconsolidation d’Investec Asset Management devra être suivie dans plusieurs capitales d’Afrique subsaharienne hors Afrique du Sud. L’institution est en charge de la gestion d’un fonds dédié aux infrastructures africaines, et qui a bouclé le 2 février 2020, un financement de 28 millions d’euros au profit du site de production énergétique d’Azito en Côte d’Ivoire. Elle a surtout structuré un prêt de 305 millions d’euros pour le financement de la zone économique spéciale au Gabon.
Idriss Linge
window.fbAsyncInit = function() {
FB.init({version: ‘v2.3’,appId: ‘103459506425194’, status: false, cookie: true, xfbml: true});
FB.Event.subscribe(‘comment.create’, jfbc.social.facebook.comment.create);
FB.Event.subscribe(‘comment.remove’, jfbc.social.facebook.comment.remove);
FB.Event.subscribe(‘edge.create’, jfbc.social.facebook.like.create);
FB.Event.subscribe(‘edge.remove’, jfbc.social.facebook.like.remove);
};
(function(d, s, id){
var js, fjs = d.getElementsByTagName(s)[0];
if (d.getElementById(id)) {return;}
js = d.createElement(s); js.id = id;
js.src = “https://connect.facebook.net/fr_FR/sdk.js”;
fjs.parentNode.insertBefore(js, fjs);
}(document, ‘script’, ‘facebook-jssdk’));
(function(d, s, id) {
var js, fjs = d.getElementsByTagName(s)[0];
if (d.getElementById(id)) return;
js = d.createElement(s); js.id = id;
js.src = “https://connect.facebook.net/en_GB/sdk.js#xfbml=1&version=v2.5&appId=103459506425194”;
fjs.parentNode.insertBefore(js, fjs);
}(document, ‘script’, ‘facebook-jssdk’));
by : Agence Ecofin
Source link