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(Agence Ecofin) – La filiale au Mali du groupe Bank of Africa (BOA) est en déroute sur la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM), le marché financier commun de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA). La valeur de son action y a reculé de 5,85% le 26 mars 2020 atteignant 805 FCFA, après avoir reculé de 7% la veille, selon les bulletins officiels d’informations des deux journées.
Le titre BOA Mali a accumulé jusque-là, une perte de valeur de 30% depuis le début de l’année. Seule NSIA Banque Côte d’Ivoire affichait la pire des performances du secteur financier sur la BRVM (-53,4%).
Le marché semble négativement répondre à la proposition faite par le conseil d’administration de la banque qu’il n’y ait pas de distribution de dividendes pour le compte de l’exercice 2019. Cette décision tranche avec les exercices 2018 et 2017, lorsque les actionnaires de BOA Mali se sont vus distribuer des dividendes généreux qui cumulés, font près de 9,3 milliards FCFA. En plus de cela, on peut remarquer que pour ceux qui ont une stratégie de court terme, la valeur de l’action de cette banque a cumulé un repli de 98% sur sa valeur.
C’est dans ce contexte qu’il est prévu que soit effectuée une augmentation de capital social en émettant 3,28 millions d’actions nouvelles d’une valeur nominative de 1000 FCFA. On ne sait pas si l’entreprise puisera dans ses réserves qui étaient de 8,7 milliards FCFA à fin 2019 ou si elle sollicitera de nouveaux investisseurs pour renflouer ses caisses.
Solliciter le marché ne sera pas facile. Au regard du cours actuel de son action en banque (805 FCFA), la valeur boursière de BOA Mali (12,47 milliards FCFA) est inférieure à son capital social de 15,5 milliards FCFA. Cette situation sera suivie de près par les petits investisseurs qui se sont positionnés sur ce titre et qui actuellement n’ont ni de la plus-value ni des dividendes.
Rappelons que l’entreprise financière a terminé l’année 2019 sur des performances mitigées. La hausse à 32 milliards FCFA de son produit net bancaire a été diluée par une augmentation de son coût du risque, qui après avoir baissé d’un peu plus de 344 millions FCFA en 2018, a bondi de 16,13 milliards FCFA, annihilant les bons efforts réalisés par la banque sur le plan de l’exploitation.
Idriss Linge
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by : Agence Ecofin
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