malgré la suppression de la loi limitant les taux d’intérêt sur les crédits, le pays n’est pas prêt à recevoir une nouvelle assistance du FMI

(Agence Ecofin) – Le renouvellement de l’accord entre le Fonds monétaire international et le Kenya relativement à une facilité de garantie financière sur les opérations extérieures, fait l’objet de nombreuses spéculations de la part des analystes et acteurs du marché des capitaux. Un consensus se fait aujourd’hui autour du fait que cela risque de prendre un petit retard, bien que le président Uhuru Kenyatta (photo) ait fait supprimer la loi sur la limitation des taux d’intérêt.

« Le renouvellement du programme dépend principalement de la trajectoire budgétaire qu’adoptera le Kenya et plus particulièrement du niveau d’engagement de ses autorités à consolider davantage les recettes fiscales », a déclaré Goldman Sachs dans un courrier électronique, et selon des informations fournies par Bloomberg. Le commentaire des analystes permet de voir que la suppression de la limitation des taux d’intérêt a été une exigence du FMI, entre autres.

Désormais, l’institution de Bretton Woods attend la décision des autorités de Nairobi de changer la manière dont s’apprécie le déficit budgétaire. Plutôt que de le rapprocher du produit intérieur brut, le gouvernement kényan a fixé une valeur absolue cible d’endettement de 9 000 milliards de shillings kényans (environ 86 milliards $). Une décision qui inquiète le FMI.

Techniquement, une facilité de « Standby » obtenue de l’institution multilatérale faciliterait la tâche au Kenya s’il veut encore recourir à des emprunts extérieurs ; ce qui rassurerait les investisseurs. Mais ce bénéfice ne semble pas être la chose la mieux partagée parmi les autorités de ce pays d’Afrique de l’Est. En Mars 2019, le gouverneur de la Banque centrale a indiqué qu’il n’y a aucune urgence à finaliser un accord avec le FMI.

Le gouvernement quant à lui, semble voir les choses différemment. Avec la suppression de la loi limitant les taux, les acteurs du secteur financier s’attendent à un repli des souscriptions des banques sur les bons et obligations émis par le Trésor public au niveau national. Or dans le même temps, il faudra financer les objectifs économiques et sociaux fixés par le président Kenyatta.

Pour l’instant, le Kenya peut encore jouir des conditions favorables sur le marché international de la dette. Les rendements sur ses différentes obligations internationales étaient en baisse le lundi 11 novembre 2019 ; signe que les investisseurs sont prêts à payer le prix fort pour les avoir. De son côté, la monnaie locale reste aussi solide signe que la position extérieure du pays n’inquiète pas encore vraiment.

Idriss Linge

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by : Agence Ecofin

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