(Agence Ecofin) – Au terme d’un atelier de sensibilisation sur l’importation, la vente et l’usage des équipements et terminaux de communications électroniques, le 3 octobre 2019 à Bujumbura, l’Agence de régulation et de contrôle des télécommunications (ARCT) a pris quelques mesures restrictives pour renforcer la lutte contre l’entrée de ces appareils dans le pays.
Il a été convenu, entre autres, de mettre un bureau permanent aux postes-frontières, renforcer la collaboration avec la police, l’Office burundais des recettes, et dresser la liste de tous les matériels de communication interdits au Burundi.
Les téléphones contrefaits sont des copies d’appareils de grandes sociétés de téléphonie. S’ils semblent identiques aux appareils originaux par le nom, une grande différence demeure toutefois sur les standards.
Selon la réglementation en vigueur, tout importateur de téléphones mobiles doit obtenir un certificat d’homologation de l’ARCT pour les introduire dans le pays. Ce certificat garantit que le régulateur télécoms s’est assuré de la qualité des appareils vendus aux populations. Mais, plus préoccupés par leur chiffre d’affaires, plusieurs commerçants choisissent souvent de contourner la loi sans se préoccuper de l’impact négatif sur le marché.
D’après Donatien Manirampa (photo), le directeur général de l’ARCT, de nombreux téléphones portables illégaux sont encore vendus sur le marché malgré les précédents efforts fournis pour les interdire. Conséquences, la qualité des services télécoms est mauvaise et nuit à l’expérience des consommateurs.
Cette mauvaise expérience réduit la consommation qui nuit à son tour aux revenus des sociétés télécoms. Avec de faibles performances financières, la valeur des redevances versées à l’Etat chute également.
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03/09/2019 – Burundi : l’ARCT révèle que le taux de pénétration d’Internet est inférieur à 10 %
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by : Agence Ecofin
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